• J'ai eu la chance d'avoir un excellent professeur d'Histoire de la pensée économique : André Nicolaï, à Lille, à la fin des années 1960. Il avait publié un ouvrage : "Comportement économique et structures sociales" (Réédition L'Harmattan 1999), avec un passage fort instructif pour décrypter la situation actuelle (page 281) :

    "La collaboration non concertée : le capitalisme-jeu et le capitalisme-combat.

    Le marché est une variété particulière du vote : vote permanent, mais aussi vote qui rapporte à qui engage une certaine mise. Et certains d'établir une comparaison avec les jeux d'argent. Et d'autres de protester : les dés sont pipés et le jeu n'est qu'un simulacre qui masque les véritables rapports de force entre groupes sociaux. A la fiction du jeu, du marché, ils proposent de substituer la conception "réaliste" du coup de poing sur la table. Voire ; la guerre a aussi ses règles pour qui veut la gagner et l'analyse du marché est fort bien compatible avec la prise en considération des ententes, des actions sur les règles, en un mot des stratégies structurelles.

    Jeu ou combat, une différence pourtant, et de taille, d'avec la réalité : personne n'est obligé d'accepter un combat ou de pratiquer un jeu ; chaque groupe est condamné à lutter contre la rareté même si au départ il se trouve et se sait en situation d'infériorité."

    B. Boussemart


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    Bonjour

    Il suffit de cliquer sur le lien ci-dessus.

    Le rebond des bourses le 5 août ne signifie pas grand chose par rapport à la tendance de fond (les turbulences vont se poursuivre).

    Les dirigeants sauvent leurs meubles, en tentant de jouer sur les spéculations de toutes natures.

    Qui va payer en définitive ?

    B. Boussemart


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  • Delphine Arnault figure dans une déclaration en date du 29 juillet 2011 de l'AMF.

    Elle a vendu le 27 juillet 10 500 actions LVMH pour un total de 1 380 571,5 €uros. Soit à 131,483 € le titre.

    En regardant l'évolution des cours de LVMH, le 27 juillet est l'année où le plus haut cours historique du titre a été atteint, à 132,35 €, pour un plus bas la même journée à 128,45 €.

    Seule autre date à laquelle la valeur de 131,483 € par titre a été dépassée : le 1er août 2011, pour un plus haut à 131,65 €.

    Quel flair ! Vendre dans de telles conditions en bourse tient pratiquement du miracle. Quels sont les malheureux acheteurs qui ont payé ce prix ? Car il faut bien débourser plus de 1,38 millions d'euros. De plus, le titre dévisse depuis quelques jours : à 14h15, heure de ce jour où est publié ce petit article, le titre LVMH vaut 122,35 €. Soit une diminution de valeur de près de 7%. Bon courage aux acheteurs (j'y reviendrait, compte tenu d'autres membres des groupes LVMH et Dior qui vendent leurs titres actuellement) !

    B. Boussemart


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