• Bonjour

    Au moment où Arnault ne tarit pas d'éloges sur Macron (toutes les mesures prises par "Jupiter" vont permettre aux entreprises de revitaliser l'économie française, et je vous en passe des meilleures) ; et alors que le même Arnault a fait passer sa fortune en Belgique de longue date (la flat tax sur les dividendes promise par Macron ne lui suffit pas pour rapatrier ses titres "Groupe Arnault" ? il en faut encore plus ?) ... Steven Mnuchin, le secrétaire américain au Trésor, a lancé une mise en garde aux investisseurs juste au moment où le Dow Jones franchissait les 23 000 points pour la première fois ! Selon Steven Mnuchin, en cas d'échec du projet de réforme fiscale de Trump, la bourse pourrait subir un krach boursier ...

    Amusant ... Nous disons la même chose (voir l'annonce du bouquin ci-dessous et l'émission de Radio Campus), mais avec des arguments qui ne se limitent pas à la question de la réforme fiscale. Les causes d'un krach sont multiples et bien plus profondes. Voir le bouquin.

    B. Boussemart


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  • Bonjour

    Le nombre restreint de mes interventions sur ce blog était lié au travail qui s'achève sur l'ouvrage que je vous propose ici.

    4ème de couverture :

    " En 1917, Lénine publiait "L'impérialisme, stade suprême du capitalisme". Il décrivait notamment l'importance qu'avaient pris les grands groupes dans l'économie mondiale, la puissance des banques et du capital financier, les luttes pour l'accès aux ressources de la planète, le rôle particulier des Etats ... Et il insistait sur les multiples contradictions qui subsistaient dans cette phase du capitalisme, contradictions qui prennent leur origine dans la nature du "capital", et qui ne cesseront qu'avec la fin du capitalisme, comme mode de domination des classes.

    Un siècle plus tard, il est indispensable de reprendre ce texte, ne serait-ce que pour démontrer les erreurs fondamentales d'économistes qui - comme Piketty (le capital au XXIème siècle) - oublient que le capital reste d'abord et avant tout un rapport social de domination ; et que tous les modes de régulation (qui ne représentent en fait qu'une parenthèse historique lors des 30 glorieuses) se heurtent inévitablement aux intérêts des groupes capitalistes, qui n'existent en exploitant leurs salariés que dans une logique de marché. Il suffit de regarder la "mise en concurrence des Etats" par ces groupes dans de multiples domaines (le moins disant salarial et social,  la fiscalité "optimale", la socialisation des pertes liées aux crises redevenues périodiques avec le retour en force des lois du marché ...).  Les Etats ne régulent plus (s'ils l'ont un jour fait), ils sont "aux ordres" ; et Macron en est la caricature française.

    Lénine insistait également - comme Marx - sur la contradiction entre les rapports sociaux de production et l'évolution des forces productives qu'ils mettent en oeuvre : c'est le principe du matérialisme historique. Ainsi, lorsqu'un mode de production entre en contradiction avec la socialisation croissante des forces productives qu'il contribue à modifier, il cède inévitablement la place à un autre mode de production. Cette socialisation - déjà significative à l'époque de Lénine - a été démultipliée depuis, avec la conquête de l'espace mondial par le rapport capitaliste, avec des moyens de production de plus en plus "socialisés", qui rendent les individus de plus en plus interdépendants, interconnectés ... Ainsi, à l'heure où ces forces productives pourraient libérer les individus de multiples travaux, le rapport capitaliste vise à en maîtriser l'usage, sous son seul pouvoir et pour son seul intérêt (avec les conséquences bien connues sur la course à l'efficacité, qui met au rebut de multiples catégories sociales non "rentables"). Quant à la "connectivité", elle devient une nouvelle religion, celle de l'individualisme forcené, nouvel opium du peuple.

    Tout ceci ne va pas sans amener une accentuation des contradictions inhérentes au capitalisme.

    Sur le plan factuel, nous les avons mises en évidence dans l'ouvrage, à partir d'un travail sur les plus grands groupes mondiaux (un paquet de 2 500 groupes pour les données boursières ; un paquet plus restreint de 850 groupes, analysés en détail. Nous avons également confronté ces nombreuses données financières (fonds propres, résultats, chiffre d'affaires ...) à l'économie "réelle", qu'il s'agisse des flux de marchandises, de production ou financiers.

    Et les données ainsi recueillies montrent que plus que jamais, la loi de la baisse tendancielle du taux de profit se vérifie. Et comme Marx l'a démontré, une telle baisse mène inévitablement à des crises, de plus en plus importantes. Les contradictions nous mènent droit dans le mur ... Nous le savons, nous le démontrons .... Nous sommes au crépuscule du dieu capital."

    Pour commander dès à présent l'ouvrage, voir le lien ci-dessous avec le bon de commande.

    Télécharger « BON DE COMMANDE AUX EDITIONS ESTAIMPUIS.pdf »

    B. Boussemart

    PS - Vous pouvez déjà avoir un aperçu des données en écoutant Radio Campus Lille en podcast - l'émission animée par André mercredi dernier 4 octobre, entre 12 et 13 h. Nous y présentons une partie des infos dans les dernières 20 minutes.

     


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