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    VENEZ NOMBREUX

    B. Boussemart 

     


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    En pièce jointe ci-dessus, pour ceux qui ont la mémoire courte ; ce petit "abécédaire" des propositions de Sarkozy avant l'élection de 2007 ! Avec des mensonges à l'état pur. Bizarre, comme les éditorialistes-journalistes ont aussi peu de mémoire ! C'est pas leur boulot ?

    Et comme quoi on peut continuer à raconter n'importe quoi aux français, à nouveau en 2012 ! Voir mes commentaires dans mon prochain livre sur "Les grandes fortunes, les banquiers et les politiciens". Il sera enfin disponible en mars.

    B. Boussemart


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  • J'ai relu l'ouvrage de Wilhem Reich (Ecoute, petit homme!) Payot, il y a quelque temps. Un passage disait ceci :

    "Les personnes honnêtes de ton organisation étaient informées ; je le sais parce qu'elles me l'ont dit. Non, petit homme, en cherchant des biais, on creuse sa propre tombe. ... Comme il est impossible de s'en tenir en ta présence à la vérité sans recevoir un couteau dans le dos ..., j'ai pris mes distances. Je le répète : je me suis éloigné de toi mais non de ton avenir. Je n'ai pas abandonné l'humanité, mais ton inhumanité et ta bassesse.

    Je suis toujours disposé à consentir des sacrifices pour la vie agissante, mais plus pour toi, petit homme! Il y a peu, je me suis rendu compte que j'ai commis pendant vingt-cinq ans une erreur immense : je me suis dépensé pour toi et ta vie parce que je croyais que tu étais la vie, le progrès, l'avenir, l'espoir. D'autres personnes animées de la même droiture et de la même véracité pensaient également trouver la vie en toi. ... L'ayant compris, j'ai décidé de ne pas me laisser tuer par ton étroitesse d'esprit et ta bassesse. Car il me reste des affaires importantes à régler. ...

    Depuis quelque temps, la vie commence à se révolter quand on en abuse. C'est là le commencement de ton brillant avenir et la fin atroce de la petitesse de tous les petits hommes. ..."

    B. Boussemart


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  • Les Editions Estaimpuis sont heureuses de vous annoncer la sortie de l'ouvrage d'Alain Finet et de Romina Giuliano.

    Quelques extraits du 4ème de couverture. "Entre le début de la révolution industrielle et la fin des années quatre-vingt dix, l'histoire du groupe Eternit s'apparente à une succession de mensonges délibérés en vue de perpétuer un mode de production permettant de satisfaire aux attentes financières des propriétaires familiaux, et ce en mettant en péril la santé des personnes en contact plus ou moins direct avec l'amiante. ... Les ouvrages consacrés à Eternit ont généralement relevé de champs de recherche dérivés de la médecine et de la sociologie. Notre approche, économique, se base sur l'analyse de la gouvernance des différentes entités constituant le groupe cimentier. S'intéresser à Eternit, c'est s'intéresser à ce que l'économie capitaliste a engendré de plus pervers, de plus pernicieux, de plus hypocrite, c'est également s'intéresser à ce petit monde bourgeois et capitaliste qui fait la une de la presse people et qui vit dans l'opulence et le faste sans se soucier de l'origine de leur fortune ..."

    Bonne lecture.

    B. Boussemart


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  • "Au fond, le monde actuel est exactement celui que, par une géniale anticipation, une sorte de science-fiction vraie, Marx annonçait en tant que déploiement intégral des virtualités irrationnelles, et à vrai dire monstrueuses, du capitalisme.

    Le capitalisme confie le destin des peuples aux appétits financiers d'une minuscule oligarchie. En un sens, c'est un régime de bandits. Comment peut-on accepter que la loi du monde soit constituée par les intérêts impitoyables d'une camarilla d'héritiers et de parvenus ? Ne peut-on raisonnablement appeler "bandits" des gens dont la seule norme est le profit? Et qui sont prêts, au service de cette norme, à piétiner des millions de gens s'il le faut? Qu'en effet le destin de millions de gens dépende des calculs de tels bandits est maintenant si affiché, si voyant, que l'acceptation de cette réalité, comme disent les plumitifs des bandits, est chaque jour plus surprenante. Le spectacle d'Etats piteusement déconfits parce qu'une petite troupe anonyme d'évaluateurs autoproclamés leur a mis une mauvaise note, comme le ferait à des cancres un prof d'économie, est à la fois burlesque et fort inquiétant. Alors, chers électeurs, vous avez mis au pouvoir des gens qui tremblent la nuit, comme des collégiens, d'apprendre au petit jour que les représentants du "marché", c'est à dire des spéculateurs et parasites du monde de la propriété et du patrimoine, leur ont collé la note AAB, au lieu de AAA? N'est-elle pas barbare, cette emprise consensuelle sur nos maîtres officiels de maîtres officieux, dont l'unique préoccupation est de savoir quels sont et quels seront leurs bénéfices à la loterie où ils jouent leurs millions? Sans compter que leur angoissant beulement - "ah! ah! bé!" - se paiera d'une obéissance aux ordres de la maffia, qui sont invariablement du genre : "Privatisez tout. Supprimez l'aide aux faibles, aux solitaires, aux malades, aux chômeurs. Supprimez tout aide à qui que ce soit, sauf aux banques. Ne soignez plus les pauvres, laissez mourir les vieux. Baissez les salaires des pauvres, mais baissez les impôts des riches. Que tout le monde travaille jusqu'à 90 ans. N'apprenez les mathématiques qu'aux traders, la lecture qu'aux grands propriétaires, l'histoire qu'aux idéologues de service.". Et l'exécution de ces ordres ruinera de fait la vie des millions de gens.

    Mais là encore, la prévision de Marx est validée, surpassée même, par notre réel. Il avait qualifié les gouvernements des années 1840-1850 de "fondés de pouvoir du Capital". Ce qui donne la clef du mystère : en définitive, gouvernants et bandits de la finance sont du même monde. La formule "fondés de pouvoir du Capital" n'est entièrement exacte qu'aujourd'hui, et d'autant plus qu'aucune différence n'existe entre les gouvernements de droite, Sarkozy ou Merkel, et ceux de "gauche", Obama, Zapatero ou Papandreou."

    BADIOU Alain. Le réveil de l'histoire. Lignes. 2011 : pages 23 et sq.


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