• Art 187 - Challenges dans les choux - l'exemple Mulliez

    Bonjour

    Les bêtises de Challenges laissent rêveur. Ils ne sont même pas capable de copier les articles de ce blog. La valorisation à 23 Mds d'euros qu'ils donnent dans leur classement pour Gérard Mulliez figurait déjà dans ce blog en article 154. Je renvoie donc à cet article, qu'ils n'ont même pas su lire (je savais déjà qu'ils ne savaient pas compter ; mais en plus, ils ne savent pas lire - je vous disais, Mon bon Monsieur, l'Education Nationale n'est plus ce qu'elle était il y a 40 ans). J'ajouterai bientôt un petit commentaire à cet article.

    B. Boussemart


  • Commentaires

    1
    Mardi 14 Juillet 2015 à 19:45

    Bernard Arnaud : Viendra t’il à l’enterrement de Jean-Pierre Willot cette semaine ?
    Après tout, c’est à eux qu’il doit le début de sa fortune ainsi qu'à son papa et à Monsieur Laurent Fabius.


    Personnellement, je ne le pense pas, mais on ne sait jamais.

    Le credo des fréres willot était : « Notre devoir est de gagner de l’argent ».
    Dire que l’on impute ce principe qu’aux mulliez !
    Bon, c’est l’occasion de regarder un document trés intéressant de l’INA de 1981 : Les Willots : 4 fréres dans le vent. On y voit des économiste nous expliquer le système financier Willot. Les images de Roubaix. C’était exactement ça.

    https://www.youtube.com/watch?v=IN5k6zx_4ik

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    2
    Mardi 14 Juillet 2015 à 20:08

    Bonsoir André

    Autre souvenir : j'ai commencé mes travaux appliqués sur le capitalisme avec le groupe Société Foncière et Financière Agache Willot (SFFAW). C'était la grande époque où l'on travaillait à la "soute" du Tribunal de Commerce de Roubaix pour analyser les documents officiels. Il en est sorti un ouvrage à la presse de la Fondation Nationale de Sciences Politiques - l'affaire Agache-Willot : un capitalisme à contre-courant ; et la participation à un petit film (je ne sais pas si c'est celui qui est mentionné).

    Par ailleurs, j'ai souvent l'occasion de dire que le monde est petit. Jean-Pierre Willot était résident aux Orchidées, à Roubaix. Or la série des maisons de retraite des "Orchidées" appartient au groupe ... Mulliez !!!

    Petit pronostic. On ne devrait pas voir le grand "capitaine d'industrie" Arnault à Roubaix ce vendredi (je crois). Il a essayé de faire oublier toutes les turpides de cette époque de grandes magouilles financières autour des empires Willot et Boussac réunis, dont il n'a gardé que les pépites (Dior ...), en oubliant toutes ses promesses faites à Fabius et à d'autres pour la sauvegarde des emplois dans le textile et l'habillement (y compris les chemises Rousseau, qui fabriquaient pour Dior ...), et en se payant sur la bête (revente de Peaudouce aux suédois, de Conforama à Pinault etc.). Il subsiste d'ailleurs en haut de l'organigramme du groupe Arnault (juste en dessous) une société historique de la SFFAW : Financière Agache, et en Belgique le groupe "Le Peigné" (qui possède encore des titres de Financière Agache, de Dior et de LVMH).

    B. Boussemart

    3
    Samedi 18 Juillet 2015 à 12:41

    La mort n’oublie personne, même les grandes fortunes.
    Note rapide sur l’enterrement de Jean Pierre Willot, ce 17 Juillet 2015, à l’église du sacré coeur de Villeneuve d’Ascq. C’est comme cela que ça se passe chez les grandes fortunes.

    Une église avec un bon taux de remplissage, à plus de 80 %, c’est rare de nous jours, dans le Nord.
    Que du beau monde (je parle des vêtements), malgré les vacances, beau linge, bronzages, bijoux, pas de tatouage apparent, on se croirait à Inno en fin de matinée. Ils se ressemblent tous. Un bel exemple d’illustration des classes sociales  pour les Pinçon Charlot .
    Ceux qui n’appartiennent pas au milieu prennent une chaise au fond de l’église. Moi, je vais devant.
    Gérard Mulliez, pas là.
    En entrant, on vous remet le programme de la cérémonie. Un prêtre est là pour l’enterrement, ce qui est assez rare de nos jours.
    Marie Eglantine à l’animation et aux chants.
    En début de cérémonie, ça participe, mais quand les paroles ne sont pas sur le programme, Marie Eglantine doit se sentir un peu seule à chanter.
    Dieu est amour ! Le père Youri (pas Gagarine) ne se mouille pas. Pas une seule fois il ne prononcera le mot argent même pour la quête. Dieu est amour et, il y a des choses dont on ne parle pas.
    Apologie du défunt : On passe rapidement sur le « visionnaire précurseur », « l’entrepreneur exceptionnel », « l’exemple dans nos coeurs », « le courage la persévérance de celui qui a tout connu », pour parler longuement de l’amour envers son épouse.
    Très importante l’épouse chez ces gens là.
    L’église, en très bon état, il y a encore des confessionnaux. Servent ils encore ? Si oui, je te dis pas les tuyaux pour les affaires.
    Homélie soporifique, amour, dieu qui s’est sacrifié, amour . . . .. Cependant, c’est une messe, une vraie, comme dans le temps, avec quand même de la participation de la part de l’assemblée (participation un peu molle quand même).
    Aucune allusion au berger, aux brebis comme quand j’étais gosse. Ce troupeau n’est pas tenté de rechercher un autre guide, ce n'est pas la même paroisse. Les choses évoluent, ou bien le prêtre ne s’adresse pas aux mêmes croyants.
    Communion, je suis un des rares à ne pas y être allé. Détail : les hosties restantes sont rangées dans le tabernacle de droite (ça ne s’invente pas).
    L’encens, fume peu, mais qu’elle odeur. Bon cru. L’eau bénite : servie avec générosité.
    A côté, la blonde et la brune, toutes deux en gris, font la même chose qu’à Wimereux.
    Tiens, cette autre en soie vermillon clair semble rechercher et sourire à ses anciens amants.
    On passe le temps comme on peut, à faire des suppositions aussi.
    En attendant la fin ils murmurent, la cérémonie est longue, longue.
    On a droit à l’avé maria de Schubert. Surtout, ne pas se singulariser.

    Sortie sur le parvis.
    Aucun semblant d’intérêt pour le travail des employés  Ségard & Busine, et pour celui qu’ils transportent.
    La cérémonie est terminée. L’assemblée se regroupe, et c’est le serrage de mains et les questions banales, « alors, et ces vacances ? » et ça dure longtemps, longtemps. Suis parti au bout de 20 minutes.
    Quand on passe près d’eux, ils baissent la voix. Sont entrainés à repérer ceux qui n’appartiennent pas au cercle.
    « Ah, bonjour . . .  je ne sais plus si je dois t’appeler ma tante ou ma cousine, je ne le saurai jamais ». . .
    C’est ça les grandes familles de Roubaix.
    Un ou deux spécialistes du serrage de mains font attention à n’oublier personne, et il y a du monde. Ils tourbillonnent. Ils ont certainement du venir de loin.
    La camionnette de livraison d’auchan Leers passe, et je manque la photo.
    Depuis la fenêtre de l’école maternelle sainte Henry une statue de la vierge regarde tout cela.

    Le dernier des frères agache-willot est là, terriblement affecté du décès de son frère.
    Il retient ses larmes avec difficulté. Il semble déchiré. On le plaindrait.
    Les dizaines de milliers de salariés dont il a avec ses frères détruit les emplois étaient aussi affectés que lui.
    Hélas, ils ne sont pas venus.
    Qui sait, pour lui, ils se déplaceront peut être.
    Si une vie après la mort existe, la rencontre s’avérera intéressante.

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