• Article 18. Portraits de famille. 2. M Patrick Mulliez. "Le mal ne fait pas de bruit ; le mépris fait beaucoup de mal"

    Les salarié(e)s Pimkie ont passé un second réveillon dans le froid, avec en majorité des mères de famille, qui auraient certainement mieux aimé être avec leurs enfants et leurs proches, chez elles.
    L’AFM contrôle via « Suramac SAS » plus de 90% du groupe Pimkie, Orsay et Xanaka. L’AFM met souvent en avant sa devise « Le bruit ne fait pas de bien, le bien ne fait pas de bruit ».
    La grève des salariés de Pimkie fait pourtant beaucoup de bruit.
    Chaque jour de grève supplémentaire, nous allons publier un article pour chaque composante de la famille ; avec pour devise : « Le mal ne fait pas de bruit ; le mépris fait beaucoup de mal ».

    M. Patrick Mulliez est encore plus discret que son frère Gérard. Il faut dire qu’il a pratiqué de longue date l’exil fiscal vers la Belgique, avec les SCA « AFM » dans ses bagages.
    Il mérite cependant d’être mieux connu ; il a notamment créé en 1978 Kiabi et développe depuis la fin des années 1990 (en compagnie de son frère Gérard et de l’AFM) le groupe Acadie, société belge qui regroupe les participations dans les magasins Top Office (bureautique), Tape à l’œil (vêtements pour enfants), Isabelle Atkins (parfumerie) et Granita (lingerie féminine).

    Surtout, il apparaît comme le « champion » toutes catégories de la création de holdings financiers en Belgique, calqués sur les anciens modèles français.
    Autre caractéristique : c’est un utilisateur immodéré de la défiscalisation via la « loi Pons ».
    En d’autres termes, M. Patrick Mulliez ne veut pas payer d’impôts. Il veut bien que les hôpitaux français fonctionnent, que la police protège ses nombreux biens, que des infrastructures étatiques ou locales soient à disposition pour qu’il ait une main d’œuvre pas chère et docile. Mais il ne veut pas payer pour tout cela. Les pauvres sont bien plus nombreux ; n’est-ce pas ?
    Enfin, il est passé maître dans la gestion immobilière externalisée (vers ses propres intérêts) de ses magasins, en passant cette fois par le Luxembourg.

    1. La Belgique.
    Les principaux holdings familiaux sont Singita, Pamu B, Société Mouscronnoise de Distribution, Société Européenne de Prises de Participations Commerciales et Industrielles (SEPPCI), Alca B Pamu B, Doma B Pamu B, Kenpas B Pamu B, Prisca B Pamu B et Sonal B Pamu B.
    La relation entre ces holdings, assez complexe, a été simplifiée fin 2009, après une série de fusions destinées à échapper aux plus-values sur les titres AFM hérités de GMC (voir le portrait 1).
    Petit historique préalable : les sociétés Alca, Doma, Kenpas, Prisca et Sonal, tout comme la société Pamu, sont d’abord des SC françaises ; chacune a un capital de 45,7 K€. L’air fiscal français ne leur convenant manifestement pas, elles quittent l’hexagone.
    Ainsi, l’acte du 24 décembre 1999 enregistre – avant sa liquidation – la réduction de capital de la société Pamu (France). Il indique : « Il est attribué, en contrepartie du retrait ci-dessus, à Madame Priscilla DUBLY-MULLIEZ, Mademoiselle Marie-Kentya MULLIEZ, Madame Dorothée BONDUELLE-MULLIEZ, Mademoiselle Alix MULLIEZ et Mademoiselle Sonia MULLIEZ, en nue-propriété sous usufruit de Monsieur et Madame Patrick MULLIEZ-MOTTE les biens suivants qui font partie de l’actif de la société et qui correspondent à la valeur des parts de la société civile PAMU remises à la société en vue de leur annulation :
    - 940 parts de la société civile GMC, soit 188 parts chacune (sous usufruit temporaire de la Fondation de France),
    - 11 183 actions de la SA Kiabi, soit 2 236 actions chacune et 3 actions en indivision,
    - 239 880 actions SOPARCHAN B, soit 47 976 actions à chacune et 4 actions en indivision,
    - et 7 493,80 F en compte courant dans la société PAMU. »
    Ce retrait représente 19 930 parts de 10 F (à l’époque), soit une réduction de capital de 1 993 KF (303,83 K€). Avec des sociétés déjà bien connues (cf article 16).
    Or les 940 parts de la société civile GMC représentent à elles seules 94% des 1 000 parts de la partie de l’héritage paternel revenant à M. Patrick Mulliez (les 6 000 parts de GMC représentaient un capital de 91,5 K€).
    En 2005, au moment de la liquidation de la SC GMC, cette part d’héritage est valorisée dans deux sociétés qui ne dureront que quelques jours (GMC B et GMC C) : pour chacune des 5 héritières 14,378 M€ pour GMC B, et de 0,417 M€ pour GMC C ; soit un total de 74 M€. En quelques jours, le capital est multiplié par 4 000 !!! Qui dit mieux ?
    Le passage en Belgique semble devoir exiger des liquidités : les sociétés belges de chaque héritière (on ajoute un « B » pour Belgique au nom initial des sociétés françaises), Alca B, Doma B, Kenpas B, Prisca B et Sonal B voient leurs participations en titres s’accroître de la valeur de l’héritage (au total la valeur des titres des héritières augmente de 307,463 M€), mais au prix d’un endettement de 257,363 M€. Il faut dire que les autres titres qu’elles détiennent sont ceux d’une société belge insignifiante, Aeole 2000, dont le capital ne restera égal qu’à 62 K€ ( !) jusqu’en 2008 (chaque héritière détient 494 titres de 25 €). Reste alors à réaliser la manipulation fiscale.
    Chaque héritière va d’abord apporter ses titres « AFM » à la société Aeole 2000 entre 2007 et 2008 ; le nombre d’actions Aeole 2000 est multiplié par 100, et le capital d’Aeole est augmenté de 604 M€, par apport des titres Acanthe, Cimofat, Cimoflu, Valma et Valorest (les 5 SCA de l’AFM) et Claris NV (la société néerlandaise de l’AFM). Au total, les 5 héritières apportent 649 181 titres Cimoflu, pour chacune des 4 autres SCA françaises 5 383 151 titres, et 6 032 344 titres Claris NV.
    Dans un 2ème temps, les 5 filiales belges Alca B, Doma B, Kenpas B, Prisca B et Sonal B fusionnent avec la société belge SEPPCI ; cette dernière devient donc l’actionnaire de référence d’Aeole 2000, qui a reçu les titres AFM.
    Restait à fusionner Aeole et SEPPCI : c’est chose faite en 2009. C’est donc SEPPCI qui est dorénavant détentrice des titres AFM. Ces titres, avant les opérations liées à l’héritage du père de Patrick Mulliez, valaient la modique somme de 18 300 € (en capital de GMC).
    En octobre 2009, le portefeuille de SEPPCI comprend (venant des actifs d’Aeole 2000) : titres Valorest : 147 868 579,52 € ; titres Acanthe : 229 100 968,98 € ; titres Cimofat : 118 989 843,27 € ; titres Valma : 248 857 465,21 € ; titres Claris NV : 31 500 432,16 €. A noter : les titres Cimoflu ont déjà disparu de la circulation, alors que la fusion entre Cimoflu et Valma n’avait pas encore été publiée à l’époque en France. Au total, les titres des 5 héritières valent 776,317 M€, contre 784,925 M€ l’année précédente.
    La différence représente la perte de valeur (rajustée à 1%) des titres AFM suite à la crise !!! Rappelons que le CAC 40 était – très grossièrement – à 6 000 points début 2008, qu’il a diminué à 3 000 points début 2009, pour revenir à 4 000 points fin 2009 (la perte est donc encore de 33% à fin 2009). La famille – selon les « Experts » – n’a pas beaucoup eu à souffrir de la crise. Ceci confirme notre publication antérieure, datée de quelques mois, qui donnaient une diminution globale de 2,5% pour les titres AFM.
    Dans les comptes des sociétés Alca B, Doma B, Kenpas B, Prisca B, Sonal B, Aeole 2000 et SEPPCI, inutile de chercher des impôts pour des niveaux conséquents. Ainsi, Aeole 2000 a réalisé en 2008 et 2009 près de 8 M€ de plus-values sur titres, et encaissé 4,7 M€ de dividendes ; elle va payer en impôts 48 € ! Qui dit mieux ?
    En outre, SEPPCI détient 100% de Singita, le holding intermédiaire de Patrick Mulliez, qui a pour vocation de contrôler les titres « non AFM » : Bunsha, Acadie, et Maco Pharma. Singita est une société particulièrement opaque : elle ne donne aucune information sur ses filiales (notre connaissance est indirecte, sur les opérations financières suivies une à une, comme la restructuration entre sociétés de Bunsha), alors qu’elle détient un modeste portefeuille de titres de 168 M€ fin 2008.
    Tout comme Singita, SMD (11 M€ de titres) et Pamu B (19 M€ de titres) ne publient aucune information sur leur portefeuille de titres. SMD et Pamu B sont gérées en direct par M. Patrick Mulliez et son épouse.
    Notre nouveau Président de l’Europe (ex Premier Ministre de Belgique) devrait s’occuper en priorité de ce qui se passe au Benelux, en termes de cachoteries financières.

    2. La loi Pons.
    Cette loi permet de bénéficier des avantages fiscaux pour des sociétés qui se consacrent exclusivement à « l’investissement direct ou indirect dans toutes les sociétés de en France Métropolitaine et les DOM TOM, dans le cadre des dispositions de la loi du 11 juillet 1986 » (loi Pons).
    S’agissant de M. Patrick Mulliez ou de sa famille, six sociétés situées rue Delezenne à Lille sont concernées : P.O.U.R., Colt, Medoc, Phébus, Impression et Odile.
    Ces sociétés perdent (pour des faibles valeurs) de l’argent jusqu’en 2007, et commencent à dégager des bénéfices (faibles) en 2008. Leur intérêt n’est pas dans ces pertes ou ces bénéfices, mais dans la fiscalité attachée à la loi Pons.

    3. La gestion immobilière.
    Elle concerne diverses SCI, comme Vacquerie 1, Vacquerie 2, Maulo, La Réunion, qui ont des capitaux très faibles (pour ces quatre sociétés, un total de 32 K€, pour des propriétés situées au cœur du triangle d’or de Croix dans le Nord).
    Elle concerne également des SCI créées par les héritières collectivement, comme la SCI Kermes (76,2 K€ de capital) ou Singita-ploffice.family, qui avec un capital de 10 K€, a acquis une propriété à Ramatuelle (3 300 + 5 489 m²) ; allez voir une agence immobilière avec 10 K€ pour ce type d’investissement : succès garanti. D’autres SCI combinent divers liens entre les héritières, comme La Marmaille ou Les Papous (Hardelot Plage), ou la SCI du 69, rue du Peuple Belge (Lille), ou la SCI de la Corniche, dans les Côtes d’Armor. Cette dernière SCI montre néanmoins un capital davantage en rapport avec la propriété foncière en question : 500 K€. Ces diverses SC ou SCI sont encore domiciliées en France. Mais d’autres sociétés des gendres de nos héritières sont en Belgique. Il en va ainsi par exemple des sociétés EMBK, ou Phama.

    Cette gestion passe sur un autre plan par des montages financiers entre des sociétés françaises, belges et luxembourgeoises ; qui affectent les résultats des sociétés opérationnelles, notamment Kiabi. Ce qui peut avoir des conséquences importantes pour les salariés.
    Explication, qui est d’ailleurs valable pour toutes les sociétés du groupe Mulliez ayant un intéressement.
    Comme chacun le sait, l’intéressement est un contrat qui donne lieu à une prime, lorsque certains objectifs sont atteints. Ces objectifs peuvent être d’activité (par exemple une progression de chiffre d’affaires), de productivité (par exemple réaliser tel ou tel critère par emploi – comme un chiffre d’affaires par tête), ou de rentabilité (par exemple, avoir telle valeur de résultat opérationnel, ou de résultat courant …). Or, dans ce dernier cas, le résultat dépend de ce que l’on met en recettes (le chiffre d’affaires essentiellement) et de ce que l’on met en dépenses (les achats, les frais de personnel, les loyers des magasins …). Avec des caractères pervers évidents pour les salariés.
    Ainsi, un critère qui intègre les salaires ne sera « intéressant » pour les salariés qui si les salaires évoluent moins vite que les recettes ; en d’autres termes, il faut moins embaucher et/ou moins payer les salariés, pour qu’ils obtiennent une prime avec ce critère, prime … aléatoire. C’est le même principe pour la participation ou pour l’actionnariat. En tant qu’actionnaire, vous avez intérêt à ce que votre entreprise réalise le plus de bénéfice possible, donc à réduire la masse salariale, et à donc … à vous virer vous-même. Les salariés de Renault Vilvoorde en Belgique en savent quelque chose ; eux qui étaient si heureux à la privatisation de Renault … Il n’est pas étonnant que M. Gérard Mulliez ait fait l’éloge de la participation au World Forum.
    Pour les loyers, il en va de même. Lorsque l’entreprise acquiert ses propres magasins, elle investit et amortit chaque année la valeur du bien immobilier (pour autant qu’il perde de la valeur) ; ce qui se situe dans le bas du résultat d’exploitation. Si elle loue les locaux pour installer ses magasins, elle paie des loyers qui viennent en déduction dès le haut du compte de résultat. Ceci peut souvent venir diminuer le niveau de résultat qui sert de calcul à l’intéressement.
    Si donc les salariés des entreprises contrôlées par M. Patrick Mulliez ont des méthodes de calcul de primes d’intéressement qui prennent en compte les loyers, il faut y regarder de plus près (tout comme pour Auchan, avec Immochan ; ou d’autres sociétés du groupe – nous y reviendrons avec Décathlon).
    En effet, il existe toute une série de sociétés qui appartiennent à la famille de M. Patrick Mulliez, et qui contrôlent – de l’extérieur – les biens immobiliers qu’occupent les magasins. En d’autres termes, Kiabi paie des loyers à des sociétés extérieures ; mais ces sociétés extérieures appartiennent également à la famille de M. Patrick Mulliez. Ma poche gauche ignore ce que touche ma poche droite !
    Ces sociétés sont d’abord localisées en Belgique, comme Ditexbel, société qui est ensuite transférée au Luxembourg avant d’être fusionnée avec Real Estate, puis absorbée par sa filiale Real Estate Capital, qui devient la filiale d’Ifieb, société luxembourgeois qui était son principal actionnaire (avec Singita). Real Estate Capital détient 100% de la société française AMM Holding. Comme beaucoup d’entreprises Mulliez, elle ne publie aucune information sur ses filiales, qui valent quelques 19,7 M€. Il est pourtant indiqué que « l’activité des filiales et participations, est exposée dans le tableau, prévu par l’article L.255-15 du Code de Commerce annexé au bilan ». Nous cherchons encore … Il faut dire que le Tribunal de Commerce de Lille est coutumier de ce type de problème ; il ne vérifie pas ce qui est apporté par les entreprises ! Et lorsque vous demandez des explications, il vous envoie … devinez où ?
    Vestris, autre société luxembourgeoise, contrôle Finactif (société française) et 12 Sociétés immobilières (pour 11 magasins et le centre de logistique de Dourges) ; Finactif contrôle de son côté 12 autres filiales à vocation immobilières liées à Kiabi. Vestris dispose de 8,6 M€ de titres, et Finactif 5,9 M€ de titres.
    Il faut enfin noter Soparabi B, qui a fait l’objet d’une transmission universelle du patrimoine (TUP) vers Sovaleur ; et Soparabi SCA.
    Soparabi SCA est une société belge qui a trois catégorie d’actionnaires : B (l’AFM au sens large), A (les salariés de l’enseigne Kiabi) et C (les personnes apportant une contribution professionnelle à l’enseigne Kiabi ; i.e. les franchisés, à la condition qu’ils soient agréés).
    Sovaleur est une société française ; elle est contrôlée fin 2008 par Kiabi Europe à hauteur de 55,07% et par Soparabi SCA à hauteur de 25,85% (voir ci-dessus). Elle détient à pratiquement 100% la société belge Kerkeind, qui ne publie que des comptes tronqués. Sovaleur, qui ne publie également en 2007 et 2008 que des comptes tronqués, contrôlait également des participations minoritaires dans des 13 SCI liées à Kiabi en 2006.
    Au dessus de toutes ces sociétés, figurent des sociétés luxembourgeoises liées à la famille de Patrick Mulliez : Ifile, Ifieb, Ifies. Les plus importantes sont Ifile et Ifies, qui n’ont pas publié de comptes depuis fin 2007. Elles disposent de 42 M€ de fonds propres pour Ifile, 35 M€ pour Ifieb.

    Elles accumulent de l’argent année après année, à partir de la rente foncière sur les magasins Kiabi.

    4. Les féaux de la famille.
    M. Richard Maurice dispose d’une société belge Socodistrib, créée en 2006, qui détient un capital de 62 K€. Elle a évidemment pour objet d’acquérir des titres : 61 999 titres de 1 € ont été souscrits à la création par M. Maurice, la dernière action étant détenue par Singita. En 2008, des précisions ont été apportées : M. Maurice demeure le gérant, mais deux catégories d’actions ont été créées : des actions de catégorie A et des actions de catégorie B. Avec une clause qui oblige tout actionnaire de catégorie A souhaitant vendre ses titres d’avoir l’agrément des actionnaires de catégorie B ; de fait, les actions « A » correspondent aux actions « S » du nouveau système Mulliez, et les actions « B » correspondent aux actions détenues par le groupe Mulliez. Aucun compte n’a été publié par Socodistrib, ni en 2007, ni en 2008 : quelle discrétion ! Il est fort probable que l’actionnaire B appartienne à la famille Mulliez.
    Comme tout dirigeant du groupe Mulliez qui se respecte, M. Eric Vandendriessche dispose d’une société civile afin de gérer son « portefeuille de valeurs mobilières et de titres sociaux ». La SC VDD – MAP n’a qu’un faible capital de 5 K€.
    Nul doute qu’en contemplant le sapin de Noël et en fêtant avec leurs familles le réveillon du Nouvel An, MM Richard Maurice & Eric Vandendriessche auront eu une pensée pour les salariés de Diramode qui défendaient dans le froid et la neige leurs emplois ; à moins qu’ils ne comptaient déjà les futures actions « A » ou « S » qui s’accumuleraient pour « bons et loyaux services ».
    Il faut ajouter à ces féaux M. Antoine Lepoutre, et sa SC Donate, au capital de 406 K€. Cette SC a été créée avec l’autorisation de M. Patrick Mulliez, et a comme contrepartie de son capital des titres Soparabi B, au moment de sa constitution, en 1994. M. A. Lepoutre exerce ses talents dans de nombreuses sociétés liées à Kiabi.

    PS. Comme il a été beaucoup question de délocalisation fiscale vers la Belgique, il faut réparer un oubli dans le portrait 16. En effet, la famille Dubrulle a créé trois sociétés en Belgique, chacune ayant un capital de 1,44 M€ : il s’agit des sociétés Arfau 08, Capfau 08 et Delfau 08.
    Autre oubli : l’AFM ou ses membres créent pratiquement une société par jour. La SC à capital variable Iteldur (présidée par M. Thierry Mulliez) a également accordé aux heureux élus de souscrire des titres « S » à Madame Francine Vandamme (2 643 200 parts), à la SC Patriger (Thierry Cavrois – 203 3840 parts) et à la SC VIMZ (Vianney Mulliez – 112 000 parts) ; chaque part vaut 1 €, et le capital social statutaire est de 6 millions d’euros.

    Demain, nous achèverons notre tour des portraits des enfants de M. Gérard Mulliez père ; avant de nous intéresser à la lignée directe de Louis Mulliez, à laquelle appartient le Président de l’AFM : M. Thierry Mulliez.

    B. Boussemart

     


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  • Commentaires

    1
    NMO
    Mercredi 1er Décembre 2010 à 14:33

    Cher monsieur,


    Il convient de préciser devant votre étalage volontairement nuisible à monsieur Mulliez ainsi qu'à ses proches que la famille Mulliez au grand complet contribue par le biais des différentes sociétés (sources d'emploi) tout de même à faire de la région Nord Pas de Calais une zône un peu moins sinistrée

    2
    benoitb Profil de benoitb
    Dimanche 5 Décembre 2010 à 15:58

    Devant ce réveil tardif, il suffit de répondre (voir mon ouvrage sur "La richesse des Mulliez" en pages 136 et suivantes) que la grande distribution n'a pas créé de vériables emplois nets (par rapport aux destructions d'emplois engendrées dans les anciennes formes de distribution). C'est un argument éculé, et un mensonge qui s'affirme année après année. Il faudra ajouter dans quelques temps les destructions d'emplois dans la grande distribution cette fois, avec les nouvelles techniques de mise au travail remplaçant de plus en plus les emplois par des systèmes automatisés ! Et je n'insiste pas sur le rôle de la grande distribution dans la destruction des emplois industriels induits par la quête des prix de plus en plus bas, avec les délocalisations en masse ! Et pourquoi les prix de plus en plus bas ? Par le fait que les salariés sont de moins en moins bien payés, et qu'ils n'ont pratiquement plus le choix que de s'approvisionner en discount (il suffit de voir les publicités de toutes les enseignes de la famille). Que la famille commence donc par augmenter les salaires qu'elle verse à ses salariés ... Au lieu d'agiter les carottes de l'intéressement et de la participation (qui, je persiste et signe, ne seront pas dans le calcul des retraites des dits salariés).


    Cher Monsieur NMO, faites donc les calculs !!! Au lieu de rabâcher de vieilles sornettes idéologiques. Enfin, essayez de regarder les taux de chômage de la région ... Edifiant.


    B. Boussemart

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