• Article 88. L'assignation pour la constitution du groupe Mulliez est partie ... Mais ...

    Bonjour

    Comme 20 minutes l'a annoncé, Stéphane Ducrocq a fait déposer par huissier une demande de reconnaissance du groupe Mulliez.

    C'est a priori une excellente nouvelle pour les syndicalistes. En fait, pour les vrais syndicalistes, qui défendent l'idée de pouvoir en cas de problème dans une des sociétés du groupe faire reporter sur l'ensemble du groupe le poids des reclassements (ce ne sont pas les sites Mulliez qui manquent en France) ou le poids financier des pertes d'emplois pour ceux qui les subissent.

    Je parle bien de vrais syndicalistes, et non de syndicalistes de médias, qui fondent ensuite leur carrière politique sur des luttes menées par les autres. Ou d'autres syndicalistes qui gèrent de "petits arrangements" entre amis (sur des évènements pas très ragoûtants) ... avec certaines directions.

    Ceci sera bientôt publié (avec les noms et les preuves) dans mon prochain livre.

    Ils n'avaient pas compris. C'est fini pour eux, car il n'y a rien de plus dérangeant que la vérité pour ce type de personnes.

    B. Boussemart

    Petit supplément suite à une question. Je crois que les choses vont commencer à s'éclairer.

    A bas le travail le dimanche, déclare Mélenchon et le Front de Gauche

    Tout casser. Et qu’il ne reste rien. Tel est le boulot de Sarkozy. Casser systématiquement. Casser tous azimuts. Casser le service public. Casser le droit du travail. Casser les avancées sociales. Casser le programme de la résistance. Casser des années de luttes auxquelles ont participés nos aïeux pour que le sort commun s’en trouve amélioré, le mien, le tien. 

    Complice, comme à l’accoutumée, le PS, aujourd’hui incarné par Hollande. Toujours à naviguer entre deux eaux, celui-là. Toujours en demi-teinte. Jamais à se mouiller. S’abstenant ici, s’abstenant là. Apportant, somme toute, son soutien à Sarkozy et à sa politique libérale. Il faudra négocier, bêle-t-il. Hollande qu’un problème se pose : il négocie. C’est ça, négocie. Mon petit, quand tu commences à négocier ce qui n’est pas négociable, tu as déjà perdu.

    Nom de diable ! Ce que je me sens bien d’avoir quitté le PS. Ce que je me sens bien d’être resté socialiste.

    Oui ! A bas le travail le dimanche.

    Mais il se trouvera toujours quelqu’un pour trouver : après tout, ce n’est pas si mal les magasins ouverts le dimanche qui permettent de… Qui permettent quoi ? Qu’on m’explique un peu comment on s’y prenait avant ? Parlons-en d’avant ! Avant, on se disait que l’autre, l’autre travailleur, son semblable, n’était pas corvéable à merci. Qu’il valait bien qu’on respecte sa vie. On conséquence de quoi, on prenait ses dispositions. Avant, on avait le mot solidarité un peu moins dans la bouche mais on pratiquait cette manière d’être tout autant sinon plus. Et puis, il te faut savoir quand tu es aujourd’hui consommateur, demain tu es travailleur ; je te propose une chose de compléter le triptyque : essaye d’être un citoyen et attache toi à l’humain d’abord.

    On te raconte, et tu gobes, que cela donnera du travail à des étudiants. Un étudiant, mon gars ou ma garce, c’est fait pour étudier, pas pour passer son temps à bosser et à bousiller ses études. Et si l’étudiant à besoin de bosser pour se payer ses études, c’est qu’il y a un problème, je te laisse deviner où. Et si tu ne trouves pas, laisse un commentaire, je te ferai un topo.

    Le pire, c’est qu’on oppose ainsi employés et étudiants. Qu’on fait se battre entre-eux des individus qui sont dans la même merdouille. Ce qui est fort adroit de la part de la droite.

    On te raconte encore que ça permet à des employés de gagner davantage. A tiens ! Pourquoi ? Seraient-ils si mal payés ? Si tel est le cas, qu’on les paye davantagepar redistribution des profits qui existent ; le problème sera réglé.

    Tu le connais le travail des employés des grandes surfaces ? Appelés au coup. 2 heures maintenant, 2 heures plus tard. Le matin, l’après midi, en fin de soirée. Sans tenir compte du temps inoccupé entre les appels auxquels ils doivent se rendre sans discuter sous peine de perdre leur job, temps inoccupé durant lequel ils ne peuvent pas s’engager ailleurs. Tu t’es demandé ce qu’ils font de leurs morpions qui, livrés à eux-mêmes, seront peut-être un jour ceux qui viendront te chauffer la plante des pieds et dont tu te plaindras.

    Quant aux patrons qui courent derrière leur chiffre d’affaire, qu’ils le sachent, ils auront beau vouloir élargir le temps d’ouverture de leurs foutus magasins, tant que le porte-monnaie ne sera pas garni, ils n’élargiront rien du tout, et s’arrêteront lorsqu’ils auront fait crever les petits commerçants de proximité. Mais s’ils gagnent sur ce coup, alors, je te le donne en mille, ils proposeront la généralisation de l’ouverture des magasins en nocturne.

    On trouvera toujours des trouducs pour trouver la chose louable. Des moi, des toi. Des veaux. De ceux qui travaillent contre leur intérêt de classe. Il y en a toujours eu.

    Tu aimerais, toi, qu’on te fasse travailler le dimanche ? D’y être contraint par manque de pognon ? De laisser ta famille ? 

    Exergue

    **********

    Mélenchon contre le travail dominical

    AFP Publié le 17/02/2012 à 19:52

    Jean-Luc Mélenchon, candidat du Front de gauche à la présidentielle, s'est dit "absolument et

    formellement" opposé au travail du dimanche dont Nicolas Sarkozy veut assouplir les conditions, estimant qu'il "détruit la vie de famille et se met au service d'un consumérisme aveuglé". Dans un communiqué intitulé "à bas le travail du dimanche!", Jean-Luc Mélenchon estime qu'"en proposant de généraliser le travail du dimanche, Nicolas Sarkozy s'en prend une fois de plus aux conditions de vie de ceux qui n'ont pas la possibilité de refuser le pire".

    "Je m'oppose absolument et formellement au travail du dimanche qui détruit la vie de famille et se met au service d'un consumérisme aveuglé. Je dénonce cette escalade de trouvailles contre les petits bonheurs simples de la vie des gens simples", affirme-t’il. L'ouverture dominicale des magasins s'est invitée dans la campagne présidentielle vendredi, Nicolas Sarkozy promettant d'en assouplir les conditions s'il est réélu, tandis que François Hollande prône un "équilibre" par la négociation salariés-commerçants.

      **********

    Sur TF1-Newshttp://lci.tf1.fr/politique/elections-presidentielles/ouverture-des-commerces-le-dimanche-sarkozy-veut-changer-les-7000684.html

     Travail du dimanche : Sarkozy veut assouplir, Hollande veut équilibrer 

    le 17 février 2012 à 12h30 , mis à jour le 17 février 2012 à 21h35

    Le président veut, s'il est réélu, "élargir les conditions d'ouverture des magasins le dimanche", selon une déclaration lue par le secrétaire d'Etat au commerce Frédéric Lefebvre. De son côté, François Hollande voudrait parvenir à "un équilibre". Jean-Luc Mélenchon s'est dit "absolument et formellement" opposé au travail dominical.

    Nicolas Sarkozy veut, s'il est réélu, "élargir les conditions d'ouverture des magasins le dimanche", selon une déclaration lue vendredi en son nom par le secrétaire d'Etat au commerce Frédéric Lefebvre. C'est "vous donner plus de liberté, c'est de la croissance pour vos commerces, c'est de l'emploi pour les Français", a-t-il notamment ajouté, dans cette déclaration lue aux Etats généraux du commerce à Bercy. Cette mesure, qui vise à s'"adapter à l'évolution des modes de vie", représente aussi "du pouvoir d'achat" pour les salariés et permettra "le renforcement de l'attractivité touristique pour que la France soit forte", est-il ajouté dans la déclaration, sans préciser quelle forme prendraient ces "assouplissements" en matière d'ouverture dominicale. Le Conseil du commerce de France (CdCF) demande la possibilité pour les commerçants d'ouvrir librement 10 à 12 dimanches par an, même lorsqu'ils sont situés hors zone touristique.

    De son côté François Hollande s'est engagé à ouvrir des négociations pour parvenir à un "équilibre" entre les droits des salariés et les besoins des commerçants. "Nous engagerons des négociations sur la questions "controversée" du travail du dimanche", a-t-il déclaré dans une vidéo diffusée lors des états généraux.

    Mais "quand on a une zone de chalandise internationale, il est tout à fait normal d'ouvrir le dimanche", a-t-il estimé, faisant référence aux zones fréquentées par les touristes étrangers. "Ce que nous voulons, c'est un assouplissement, un peu d'air. Le commerçant doit être là quand il y a du chiffre d'affaires à faire, quand il n'y en a pas, il ferme". Dans un communiqué intitulé "à bas le travail du dimanche!", Jean-Luc Mélenchon a estimé vendredi qu'"en proposant de généraliser le travail du dimanche,Nicolas Sarkozy s'en prend une fois de plus aux conditions de vie de ceux qui n'ont pas la possibilité de refuser le pire". "Je m'oppose absolument et formellement au travail du dimanche qui détruit la vie de famille et se met au service d'un consumérisme aveuglé. Je dénonce cette escalade de trouvailles contre les petits bonheurs simples de la vie des gens simples", affirme-t-il.

    Premier syndicat à réagir dans la matinée, la "CFTC est très étonnée (...) parce qu'on nous avait dit que la loi sur le dimanche dite loi Maillé fixait les choses dans le marbre et qu'on y reviendrait plus", a déclaré à l'AFP Joseph Thouvenel, vice-président de la CFTC.

    Et "on a là un véritable choix de société" car, "en favorisant l'ouverture des grandes surfaces le dimanche, on veut nous emmener dans l'hyper-consumérisme" alors qu'"on a besoin d'un temps (...) pour la vie familiale, associative, personnelle et spirituelle", a encore estimé le syndicat des travailleurs chrétiens. "Cette première décision" sur le commerce "que prendrait le président réélu nous interroge", a dit de son côté Bertrand Morvan, président de la Fédération nationale de l'habillement (FNH, indépendants). "On ne veut pas que soit pas banalisée l'ouverture du dimanche et étendue à l'ensemble du commerce en France, a-t-il ajouté. Christian Pimont, président de l'Alliance pour le commerce (trois fédérations du commerce actives dans l'équipement de la personne), s'est dit favorable à l'ouverture dominicale "pour des endroits très fréquentés par les touristes étrangers, comme le quartiers des grands magasins Haussmann à Paris. Mais dans une ville du fin fond de la France, ce n'est dans l'intérêt de personne d'ouvrir beaucoup plus largement", a-t-il ajouté.

    Que dit la loi du 10 août 2009 ? 

    La loi sur le travail du dimanche du 10 août 2009 permet des ouvertures de magasins le dimanche qui varie en fonction du type de commerce et du lieu (communes touristiques ou périmètre spécifique). En dehors des cas prévus par cette loi, tous les magasins peuvent ouvrir cinq dimanches par an sur autorisation préfectorale. Selon les données de l'Insee, en 2010, "plus du quart" des personnes ayant un emploi ont travaillé le dimanche, soit environ 6,4 millions de salariés, dont 2,9 de manière habituelle. "Le monde du commerce n'est pas favorable à ouvrir tous les commerces, tous les dimanches, dans toute la France", a expliqué Gérard Atlan, président du CdCF, qui fédère 120 fédérations du commerce et organise les Etats généraux du commerce.


  • Commentaires

    1
    Mercredi 4 Avril 2012 à 19:45

    Bonjour,

     

    Je suis d'accord,il faut que les syndicalistes comprennent leurs rôles.Par ma part et celle de mon equipe(FO auchan le pontet) nous entamerons toutes les actions néccessaire pour cette reconnaissance.

    Merci pour vos articles.

    Cordialement

    Stéphane Castaldi

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