• Bonsoir

    En consultant le site Amazon dont je me suis désengagé compte tenu de la politique fiscale de cette société, je viens de voir qu'Amazon se faisait le relai d'ouvrages d'occasion très cher, dont le prix est bien supérieur aux 25 € (vente par mon site).

    Si vous voulez ce livre, je dispose encore d'une centaine d'exemplaires ; qui vous seront livrés au prix de 25 € par ouvrage + 2 € de frais de transport (colissimo) ; si par 3 ouvrages ou +, frais de transport gratuit. Envoyez vos mails à "editions.estaimpuis@orange.fr"

    Par ailleurs, je rappelle que j'ai fait interdire la vente de l'ouvrage "Le secret des Mulliez". Or là encore, des personnes m'ont indiqué qu'elles avaient pu se procurer cet ouvrage chez Amazon. J'entamerai des poursuites sur toute vente (y compris d'occasion) relayée par Amazon, compte tenu de la décision de la Cour d'Appel de Douai.

    B. Boussemart


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  • Bonsoir,

    Suite du commentaire n° 3 qui signale un article qui ne passe pas dans le commentaire en question.

    Il faut rendre à notre interlocuteur son information, figurant ici en copie.

    Bonne lecture

    J'attends d'autres confirmations.

    B. Boussemart

    Télécharger « ExilFiscal2014.tif »


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  • C'est la période des stocks-options. Toutes nos félicitations à deux heureux élus, qui pourront faire leurs cadeaux de Noël :

    - Mr Thierry De La Tour d'Artaise, PDG du groupe Seb, qui réalise une plus-value de 1,19 M€ sur 55 000 stock-options obtenues ;

    - Mr Jean-Paul Agon, PDG du groupe L'Oréal, qui réalise une plus-value de 1,875 M€ sur les 24 000 stock-options.

    Espérons que les salariés de ces deux groupes auront un petit cadeau de Noël également !!!

    B. Boussemart

    - Ajoutons à la date du 8 décembre la plus-value de 3,689 M€ réalisée par Mr Pierre Pringuet, Vice-Président et Directeur Général de Pernod-Ricard ; ça s'arrose sans modération, de telles plus-values !!!


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  • Bonjour

    La famille Mulliez prépare toujours avec plusieurs coups d'avance ses opérations financières. Il en va manifestement de même avec Gérard Mulliez. Ainsi, deux opérations peuvent accréditer l'idée que ce dernier prépare un exil fiscal, nonobstant toutes ses déclarations :

    - tout d'abord, un exil bien réel, avec le transfert vers Burgodam BV, son holding néerlandais, de sa participation dans Décathlon. Ce transfert a été fait en toute discrétion en 2013 : les titres détenus par Burgodam BV passent de 18,9 à 230,6 M€, soit une hausse de 211,7 M€. En même temps, la société française Corot, qui détenait 12,38% de Décathlon fin 2012, fait l'objet d'un projet de fusion en mai 2013 avec Décathlon, ce qui doit permettre à ses deux actionnaires (Holympiades - c'est à dire le groupe Mulliez pour environ 59% ; la société belge Damburg - c'est à dire Gérard Mulliez pour l'essentiel à hauteur de 41%) de recevoir les titres Décathlon revalorisés. En Belgique, Damburg voit ses titres Corot disparaître entre les exercices 2011-12 et 2012-13, ce qui diminue dans les comptes de Damburg le montant de la participation dans Corot (soit 86,2 M€) et permet d'enregistrer une plus-value de 126,5 M€. Au total, les titres Corot qui étaient détenus à 41% par Damburg disparaissent de cette société pour un montant de 212,7 M€. Ce qui correspond pratiquement (les comptes belges ne publient pas le détail de l'opération) au montant de la hausse des titres chez Burgodam BV, le holding batave de Gérard Mulliez. Qui augmente déjà fortement son exil fiscal initial.

    - ensuite, la société française Ausspar, qui gère les titres détenus dans diverses sociétés du groupe (Auchan, Leroy-Merlin, Boulanger, Agapes), vient en novembre 2014 d'obtenir un apport des titres Groupe Mulliez (Acanthe, Cimofat, Valorest, Claris et Soderec) en provenance des sociétés civiles Amfil, Arfil et Pafil. Ces sociétés civiles étaient pour la nue-propriété détenues par chacun des 3 enfants de Gérard Mulliez, ce dernier en ayant l'usufruit, partagé avec chaque enfant et son épouse. Un tel apport ne tient pas du hasard. Il semble bien que Gérard Mulliez - dans la suite de l'opération Damburg - prépare probablement l'exil fiscal des titres Ausspar. En attendant, la valorisation d'Ausspar peut être précisée : elle est de 2 543 M€ (hors titres groupe Mulliez apportés ; et hors application de la décote pour illiquidité). Cette valorisation est légèrement supérieure à celle que nous avions prise pour l'évaluation totale du patrimoine de Gérard Mulliez ; il ne faut pas oublier par ailleurs la société civile familiale qui détient (en plus d'Ausspar) les titres du groupe Mulliez pour la partie d'héritage de son père Gérard Mulliez Cavrois.

    Affaire à suivre donc.

    B. Boussemart


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  • Bonjour

    En juin 2014, à partir des comptes publiés des sociétés en commandite par actions Acanthe, Cimofat et Valorest, de la société néerlandaise Claris NV et des données disponibles de la Société Civile Soderec, et surtout de la nouvelle valeur des titres de ces sociétés en juin 2014, la progression de la valeur du groupe Mulliez entre juin 2013 et juin 2014 est de 5,43%.

    La valeur brute du groupe Mulliez (hors ajustements, notamment pour illiquidité ...) est en juin 2014 de 23,42 Milliards d'euros pour ces 5 sociétés (contre 22,21 milliards en juin 2013 et 21,03 milliards en juin 2012).

    En faisant uniquement l'ajustement pour illiquidité et en prenant les parties des sociétés qui appartiennent en propre à certains membres de la famille (ainsi, Gérard Mulliez détient en plus des titres collectifs du groupe Mulliez des participations personnelles via Ausspar d'environ 10% d'Auchan, du groupe Adeo, de High Tech Multicanal Group/Boulanger et d'Agapes ; en compagnie de ses frères il contrôle les 2/3 du groupe Acadie, de Kiabi, du groupe Maco-Pharma ; la composante Leclercq de la famille contrôle 43% en propre du groupe Décathlon ; et hors ces 5 sociétés qui détiennent un peu plus de 6% du groupe Norauto, la composante Derville et d'autres membres de la famille - via une société belge - contrôlent le solde du groupe Norauto ; enfin, la famille Mulliez - Van der Wees et d'autres actionnaires familiaux contrôlent Sodival-Cultura), la valorisation de la fortune de la famille Mulliez (groupe Mulliez via les 5 sociétés + détention par les autres composantes familiales) atteint fin juin 2014 le montant de 40,55 milliards d'euros.

    Ce qui laisse quelques loisirs aux actionnaires pour aller - paraît-il - pleurer sur les prétendus malheurs d'Auchan France ; et de faire en sorte que les salariés déjà pressurisés soient encore plus exploités (allez les petits gars, nous ramons tous pour les profits) pour moins cher.

    D'ailleurs, les dividendes se font plus discrets et passent par d'autres chemins, notamment la réduction de capital, qui permet de remonter de l'argent en toute discrétion vers les actionnaires. Ainsi, dans le groupe Pimkie, les sociétés néerlandaises FSI, puis Oosterdam ont procédé en 2013 à des réductions de capital qui se répercutent en 2014 par une diminution du capital de Suramac en faveur des actionnaires de l'une des trois SCA : Cimofat. Le remboursement réalisé en ... 2014 est déjà acté dans les comptes 2013 de Cimofat, la participation détenue dans Suramac passant de 31,14% à 28,27% ; ce qui correspond exactement à la réduction de capital de 2 070 titres chez Suramac, qui a permis de remonter vers les actionnaires de Cimofat 17,24 M€. Belle anticipation des comptables de Mobilis qui savaient déjà en décembre 2013 ce qui allait se passer le 22 mai 2014. On vous l'avez dit, les "Pimkie" ? D'autres exemples de réduction de capital en 2014 chez Sodival-Cultura (1,826 M€) ; chez Consofond-Kiabi (31,9 M€) ...

    J'espère que tous les salariés d'Auchan France sortiront un petit billet de leur poche pour en faire cadeau au membre de la famille Mulliez qui va passer dans leurs hypers. La famille est si malheureuse ... L'autre malheureux du portefeuille - Gattaz - a manifestement fait des émules. Allez, au travail le dimanche, le retour au 39 heures sans contrepartie, la privatisation de la sécurité sociale en faveur des compagnies privées d'assurance, la limitation du droit de grève et surtout la fin du contrat de travail à durée indéterminée (vive l'embauche chaque matin ...) ...

    Bel avenir pour la France hollandaise.

    B. Boussemart


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