• A lire dans le magazine "Capital" du mois de Juillet (qui paraît d'ici la fin de la semaine) :

    - le classement des 50 plus grandes fortunes en France. Réalisé par votre serviteur.

    Avec des surprises.

    Bonne lecture. RTL en parle demain dans ses journaux du matin et du midi.

    B. Boussemart

     


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  • Un excellent article sur l'exil fiscal (Bouillin ...) - on y parle de Marco Van Hees, dans Marianne de cette semaine. Et de bien d'autres activités de délocalisation.

    A venir : le magazine "Capital " qui va paraître fin juin.

    Bonnes lectures ... Pour ne pas croire tout ce qu'on vous raconte sur l'impossiblité de taxer les riches ...

    B. Boussemart


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  • Un livre pour comprendre l'exil des riches français vers la Belgique

    Bonjour

    Je vous invite à lire ce livre important, écrit par le meilleur spécialiste belge de la fiscalité, qui invite à réfléchir non seulement sur la question de l'exil fiscal des riches de toutes nationalités vers la Belgique (et notamment des fortunes françaises, la couverture y fait référence, mettant en valeur - si j'ose dire - Bernard Arnault et Albert Frère, tous deux médaillés de la légion d'honneur par Sarkozy) ; mais surtout sur l'implication de telles mesures fiscales pour le peuple belge.

    Ce que ne paient pas les riches - en utilisant pour cela toutes les astuces de la fiscalité européenne (et la concurrence entre les Etats a bon dos, il suffirait qu'ils s'entendent pour que cela cesse - niches fiscales et consorts) - ce sont les peuples qui paient, via l'endettement de ces mêmes Etats, des mesures d'austérité prises parce que les riches n'ont pas voulu payer leur écot ...

    Bonne lecture. C'est publié chez Aden, un excellent éditeur.

    Et merci à Marco Van Hees.

    B. Boussemart.


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  • Bonsoir

    Annonce ce soir du premier ministre : il envisage de vendre des participations de l'Etat dans des groupes (lesquels?) pour financer des investissements (lesquels?). Cette optique me rappelle une vieille analyse économique, des années 60 : celle du Capitalisme Monopoliste d'Etat. Je laisse à ceux qui connaissent cette thèse (du parti communiste) le temps du souvenir.

    Pour les autres, le prochain article détaillé sera consacré à cet aspect de libéral socialisme ; qui était surtout appliqué dans un cadre national, où l'Etat avait encore des pouvoirs. L'internationalisation du capital a changé la donne. Il faut donc analyser de très près ce que cela signifie (voir nos deux "lesquels" ci-dessus) ; il y a urgence avant que Hollande ne dépasse Sarkozy !!! Bon premier anniversaire.

    B. Boussemart


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  • Bonjour

    Effaré.

    Après avoir promis de revoir la fiscalité en faveur de la transmission des entreprises (merci qui ?), notre premier ministre de droite Ayrault vient d'annoncer une simplification administrative de taille : les PME de moins de 10 salariés et réalisant moins de 700 000 euros de chiffre d'affaires ne seront plus soumises à la publication officielle de leurs comptes.

    Transparence pour les ministres, et peut-être les députés .... Sans vérification aucune pour l'instant ... Et sans imposition sur les oeuvres d'art, n'est-ce pas Mr Fabius (voir les commentaires de l'article) !!! Mais absence totale de transparence qui deviendra effective pour tous les holdings de nos grandes fortunes, Mulliez en tête.

    Avec une telle simplification, c'est ... simple. Les holdings financiers n'ont jamais de salariés, et ne réalisent pratiquement jamais de chiffre d'affaires. Ils n'ont donc pas de déclaration à faire au greffe. Conclusion. Tous mes ouvrages auraient été impossibles à réaliser avec une telle "simplification". A se demander pour qui travaille ce gouvernement. On avait déjà eu un tel massacre sur la transparence des entreprises avec la création de la Société Anonyme Simplifiée (SAS) soit disant créée pour favoriser la création d'entreprises par les chercheurs français. On devait cette belle "simplification" à un autre homme de "gauche" : le grand ami de Jospin : le "mammouth" Claude Allègre. J'hésite encore pour savoir si c'est un gouvernement de "vendus" (n'est-ce pas Mr le Président qui n'aime pas les riches) ou si c'est un gouvernement d'incompétents. Mais dans les deux cas ... 

    Mittal : il rigole ... La sidérurgie, la pétrochimie, l'automobile ... françaises ... A la poubelle de l'histoire.

    C'est fini. Je ne voterai jamais plus "socialiste". A aucune élection. Et à commencer par les prochaines. Et idem. pour tous les partis de gauche, deuxième tour ou pas. Les élections, piège à cons ... N'est-ce pas, Dany le rose tendre ?

    B. Boussemart

     

    PS. Il est 23h57. Je voudrai ajouter ceci, suite à quelques appels téléphoniques. Au milieu des années 1970, était édité un livre très important (à l'époque je faisais un peu de philo. et je m'intéressai beaucoup à la question de l'Etat) de l'anthropologue Pierre Clastres (Editions de Minuit - 1974) qui disait ceci en page 169 : "Quand, dans la société primitive, l'économique se laisse repérer comme champ autonome et défini, quand l'activité de production devient travail aliéné, comptabilisé et imposé par ceux qui vont jouir des fruits de ce travail, c'est que la société n'est plus primitive, c'est qu'elle est devenue une société divisée en dominants et dominés, en maîtres et sujets, c'est qu'elle a cessé d'exorciser ce qui est destiné à la tuer : le pouvoir et l'exercice du pouvoir. La division majeure de la société, celle qui fonde toutes les autres, y compris sans doute la division du travail, c'est la nouvelle disposition verticale entre la base et le sommet, c'est la grande coupure idéologique entre détenteurs de la force, qu'elle soit guerrière ou religieuse, et assujettis à cette force. La relation politique de pouvoir précède et fonde la relation économique d'exploitation. Avant d'être économique, l'aliénation est politique, le pouvoir est avant le travail, l'économique est une dérive du politique, l'émergence de l'Etat détermine l'apparition des classes". Le titre de cet ouvrage : La société contre l'Etat.

    Ce qui explique à la fois la conclusion de mon ouvrage (cité dans mon commentaire ci-dessous, pages 332 à 347), portant sur une axiomatique de la valeur et la position de ce jour vis-à-vis du politique. Quand les bornes sont dépassées ...


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