• Quant on s'appelle Pierre Ferracci, qu'on a un fils Marc qui a été le témoin du mariage de Macron, on peut se permettre de faire des villas en Corse en dehors de toute légalité.

    Et la justice ne vous dit rien, malgré la position du préfet ... Mettre en surbrillance le lien ci-dessous, et cliquer droit sur "ouvrir le lien".

    http://www.ulevante.fr/a-rundinara-bunifaziu-villas-ferracci-pas-de-demolition/

    Donc, pas de souci ... Vous êtes riche, vous avez les moyens de payer une amende ... Faites ce que vous voulez.

    Et basta !

    B. Boussemart


    3 commentaires
  • Bonsoir

    On connaît maintenant le résultat de la "superbe" offre que faisait Arnault pour racheter tous les titres Dior que lui-même ou ses sociétés ne possédaient pas. Il avait pourtant mis "le paquet", en augmentant fortement la valeur de rachat des titres Dior relativement aux récentes cotations en bourse.

    Nous avions attiré l'attention dans le magazine Capital sur le fait que Dior allait vendre ensuite sa filiale Dior Couture à LVMH, et à un prix particulièrement élevé, qui aurait permis à Arnault de ne pratiquement pas débourser un cent si l'opération avait totalement réussi. Mais en faisant payer une partie de l'addition de la vente de Dior Couture, aux actuels actionnaires de LVMH (le "public" possède 52,32 % de LVMH).

    Quant aux actionnaires de Dior, ils semblent pour une partie non négligeable vouloir attendre la suite des opérations. Et l'offre n'atteint pas les 95 % de titres qui auraient permis le retrait obligatoire ... Echec donc - voir la déclaration de l'AMF ci-dessous.

    Télécharger « 2017-Dior-Résultat de l'OPA.pdf »

    Caramba ... encore raté. Comme pour Carrefour.

    B. Boussemart


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  • Bonjour

    L'évaluation de la fortune Dassault par Challenges donne 21,6 Mds d'euros. Pour sa part, Forbes indiquait 15,06 Mds d'euros (la bourse était nettement moins élevée en début d'année) et notre évaluation 15,37 Mds d'euros (même remarque, la bourse sur les 4 premiers mois étant beaucoup plus faible qu'en juin 2017).

    Nous avons refait les calculs en prenant pour base la bourse du 2 juin 2017 (Challenges ne peut aller au-delà, du fait de la date de publication), en sachant que les cours sont bien plus élevé que la moyenne des 4 mois ou que la valeur de Forbes fin mars, début avril.

    Nous avons repris société après société les participations détenues par le Groupe Industriel Marcel Dassault (il vient seulement de publier les comptes de l'année 2015) ; mais nous connaissions le nombre de titres détenus par GIMD dans les sociétés en question. GIMD détient en effet : 105 957 646 titres Dassault systèmes ; 5 118 240 titres Dassault Aviation ; 3 738 920 titres Immobilière Dassault ; 25 788 732 titres Veolia environnement ; 2 013 470 titres Bio-Mérieux ; et 2 369 643 titres Rubis. Au 2 juin 2017, les cours de bourse (souvent les plus élevés de la période) sont respectivement de (en €) : 83,69 ; 1 356,1 ; 45,63 ; 19,365 ; 194,35 et 104,95. Ce qui donne respectivement les valeurs suivantes en M€ : 8 868 ; 6 941 ; 171 ; 499 ; 391 et 249. Il faut ajouter les valorisations de Dassault Médias (313 M€), d'Artcurial (12 M€) et de Dassault Wine Estate (43 M€), ainsi que la trésorerie nette (fin 2015) de GIMD (79 M€). Ceci donne un total de 17,565 Mds d'euros. Somme qui n'a strictement rien à voir avec la valorisation de Challenges.

    L'évaluateur a t'il fait de la gonflette ; ou est-il adepte de la fumette ? La différence d'évaluation est considérable : + 23% pour Challenges par rapport à la valeur possible boursière.

    Si on prend la valeur boursière des titres au 30 juin (la bourse a déjà diminué depuis début juin), les titres valent respectivement en euros : 78,49 ; 1 222,55 ; 45,99 ; 18,5 ; 189,5 et 92,24. Le nouveau calcul donnerait actuellement une fortune de 16,27 Mds d'euros, soit le tiers en moins que l'évaluation de Challenges.

    Même en tenant compte du fait (mais Challenges ne pouvait pas le savoir fin mai, début juin, la publication officielle étant faite pratiquement fin juin) que GIMD a décidé de souscrire pour Dassault Aviation au paiement du dividende en actions, GIMD n'aurait que 49340 actions supplémentaires, ce qui représente aux cours ci-dessus un surplus de valeur de 67 M€ (hypothèse haute) ou de 61 M€ (hypothèse basse). Toujours rien à voir avec l'évaluation folklorique de Challenges !!!

    Il est permis de se demander pourquoi Challenges publie de telles affabulations !

    B. Boussemart


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