• Depuis début juillet, d'importants mouvements de titres concernent le titre Carrefour.

    Qui n'a d'ailleurs jamais atteint des valeurs aussi basses.

    Le 1er juillet, le groupe Amundi (détenu à 75% par le Crédit Agricole et à 25% par la Société Générale) déclare détenir 35,524 millions de titres Carrefour, soit 5,23% du capital, de concert avec la Société Générale Gestion, 2,61 millions de titres supplémentaires, soit 0,38% du capital, et la société Etoile Gestion, 0,89 millions de titres supplémentaires, soit 0,13% du capital. Au total, le groupe Amundi détient alors plus de 39 millions de titres Carrefour, soit 5,74% du capital.

    Le 5 juillet, ce même groupe Amundi augmente à 43,26 millions de titres sa détention dans Carrefour, soit 6,37% du capital. Et le 12 juillet, à la baisse cette fois, le groupe Amundi indique détenir (toujours pour le compte de fonds sous gestion) 38,34 millions de titres, soit 5,64% du capital de Carrefour. Enfin, le 13 juillet, le groupe Amundi annonce une nouvelle baisse, à 32,37 millions de titres Carrefour, soit 4,77% du capital.

    Par ailleurs, entre le 5 juillet et le 8 juillet, 81,12 millions de titres ont été échangés sur le titre Carrefour ; entre 24,315 et 23,86 €uros par titre sur cette période (valeur maxi), c'est 11,94% du capital de Carrefour qui a fait l'objet d'échanges en bourse ! Pour un montant total de 1,95 milliards d'euros. Excusez du peu ; en cette période d'austérité, d'exigences de transparence pour la dette ... publique ...

    Ce total de transactions sur 4 jours est supérieur à l'opération qui avait été menée par Arnault et Colony, lors de leur opération conjointe sur Carrefour. Et à un coût deux fois moindre.

    Bizarrement, aucune déclaration de franchissement de seuil sur Carrefour !!!

    L'Autorité des Marchés Financiers va une nouvelle fois être mise devant le fait accompli ... sur une opération qui fait croire à l'entrée d'un nouvel actionnaire dans Carrefour, ou d'un renforcement des actionnaires actuels, en toute discrétion. Et dire qu'il y a des petits porteurs qui sont en train de se faire plumer en vendant à un prix "discount" leurs titres ; avec la bénédiction des banques !

    Car, autre bizarrerie, Blue Capital, Colony Blue Investor et Groupe Arnault SAS faisaient le 20 juillet une déclaration de franchissement de seuil à la baisse, Groupe Arnault voyant ses titres Carrefour (en option d'achat) passer de 5 millions de titres à fin décembre 2010 à 3 millions de titres au 20 juillet. Les compères voyaient donc leur position collective passer de 14,06% à 13,76% de titres.

    Quand nous vous disons qu'être riche, c'est un métier ... bien organisé par les complices banquiers et politiciens. Voir notre prochaine publication.

    B. Boussemart.

     


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    Ce lien pour permettre d'avoir une idée chiffrée de la dette publique en France, et pas seulement du baratin de quelques journalistes qui essaient de reprendre le discours de la droite, laquelle cherche à imposer une règle d'or qu'elle est la première à bafouer depuis des lustres. Sarkozy en tête.

    Tous ces gens ne manquent pas d'air.

    Bonne lecture

    B. Boussemart


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    Télécharger « mod_article4359737_1.pdf »

    Voici ce qui apparaît encore dans le blog de "La Voix du Nord" principalement consacré à la promotion du groupe Mulliez ... par un journal particulièrement objectif et très respectueux des faits.

    COMME LA VOIX DU NORD N'A RIEN RECTIFIE, LES PHOTOS SONT A NOUVEAU VISIBLES (VOIR L'ARTICLE JOUR J) - PREMONITOIRE DEPUIS LE SOUTIEN D'ARNAUD MULLIEZ (LE FILS DE GERARD) A LA CANDIDATURE MARTINE AUBRY !!!

    L'actualité de la galaxie Mulliez

    HORS-SÉRIE

    Auchan : Et l'histoire commence pour l'enseigne au rouge-gorge

    mercredi 06.07.2011, 05:21
    Auchan : Et l'histoire commence pour l'enseigne au rouge-gorge

    Le 6 juillet est la date anniversaire de la création d'Auchan en 1961, pour laquelle La Voix du Nordpublie aujourd'hui la saga. Il y a tout juste cinquante ans, un jeune homme timide poussait les portes d'un entrepôt de machines de fil à tricoter. Son père, Gérard Mulliez, dirigeait Phildar à Roubaix et rêvait de s'offrir un Prisunic, l'une de ses grandes surfaces déjà écloses aux États-Unis gourmands de consommation de masse.

    Gérard père avait fait le déplacement outre-Atlantique et son fils le suivit en participant à un séminaire sur les méthodes commerciales américaines. Gérard fils a 30 ans, il ne veut plus travailler dans l'industrie textile. À lui le libre-service, les chariots et les voitures sur le parking devant le magasin !

    La famille déjà fortunée permet l'ouverture d'un « Super Marché » dans le quartier des Hauts Champs, avenue Motte à Roubaix. Les débuts sont difficiles, on ne s'improvise pas épicier... Gérard fils court la campagne (sans autoroutes) pour rencontrer les soutiens des fondateurs de Carrefour et de Leclerc (!), en région parisienne et en Bretagne. Leur conseil : casser les prix. La grande distribution s'impose dans la France des années soixante.

    Auchan emploie aujourd'hui 262 000 salariés pour plus de 42 milliards d'euros de chiffre d'affaires. Le document que nous publions aujourd'hui est une première dans la presse française. Il vous raconte l'histoire d'une étonnante aventure qui aura profondément marqué celle de toute une région. Bonne lecture.

    76 pages, 3,5 euros. Hors-série en kiosques aujourd'hui.

    Le rectificatif publié par la Voix du Nord est le suivant :

    Hors série Auchan : précision d'information

    L'universitaire Benoit Boussemart nous signale qu'il est co-auteur de l'ouvrage" Le Secret des Mulliez", ouvrage principalement rédigé par Bertrand Gobin, journaliste spécialisé que nous avons interrogé dans notre hors série sur le cinquantième anniversaire d'Auchan.

    DE QUI SE MOQUE "LA VOIX DU NORD" AVEC UN RECTIFICATIF QUI CONFIRME LA DEMANDE DE RECTIFICATION ? LES FAITS, MESSIEURS LES JOURNALISTES, RIEN QUE LES FAITS. MONSIEUR GOBIN N'EST PAS L'AUTEUR PRINCIPAL, IL EST CO-AUTEUR AU MÊME TITRE QUE MOI. RIEN DE PLUS, RIEN DE MOINS.

    Suite à ma demande par LRAR adressée à Monsieur Hardoin, directeur du groupe Voix du Nord, d'un rectificatif concernant mon statut de co-auteur (voir copie de cette lettre jointe en téléchargement), La Voix du Nord poursuit sa désinformation à mon égard. Lorsqu'il y a co-auteur, il n'y a pas un co-auteur "principal" ; ça n'existe pas ! Monsieur le Directeur ne connaît pas le français ... Il faut dire que ses actionnaires sont belges ...  Je mets donc sur ce blog l'arrêt de la Cour d'Appel de Douai (voir l'arrêt en téléchargement), dont il a eu copie par l'intermédiaire de Mme Galland (service juridique) qui m'avait envoyé un courrier me demandant de respecter la loi sur la question des photos publiées mettant en scène M. Gérard Mulliez et diverses personnalités publiques de la région.

    Comme la Voix du Nord ne respecte pas les jugements des juridictions de Lille (TGI) et de Douai (Cour d'Appel), je n'ai aucune obligation d'en faire de même. A partir de demain, et sans rectificatif demandé, je publierai à nouveau ces photos sur le blog.

    A bon entendeur ...

    B. Boussemart

     


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  • Bonsoir

    Inutile de gloser sur le montant de la prime. Bienheureux sera celui qui peut (pré)dire aujourd'hui quel sera le montant accordé (on verra un peu plus tard, en fonction des "négociations"). Sur le montant, sur l'articulation avec Valauchan, sur un plafond ... Mais encore ? C'est acquis, ou ce n'est pas acquis ?

    Ah bon ? La prime n'est pas acquise ? Mais alors, cher Vianney Mulliez, c'est uniquement de la "com."  à destination des manants ; pour faire croire au modèle (social, sic!) hérité de Gérard Mulliez ? Quelle plaisanterie! Et dire qu'il y a des personnes pour relayer ce type de pseudo-information. En insistant sur le cinquantenaire d'Auchan !!! Et que ces personnes ont bien dansé sur les diverses "fêtes" du cinquantenaire ! Vive la Chine et sa gymnastique matinale. Tout ceci relève du "Grand-Gignol" : quel niveau des relations sociales.

    Bien évidemment, tout ceci est "en outre" remis à septembre ... Vacances obligent ! Vraiment, Monseigneur est trop bon. Vous verrez qu'il va vous dire en septembre que si la prime n'est pas acquise, ce sera la faute des syndicats contestataires !

    B. Boussemart

    PS. Je n'ai pas eu une seule commande de Groupe Auchan pour mon livre "Le groupe Mulliez" ; et Arnaud Mulliez n'a pas daigné répondre à ma LRAR ! Il doit être trop occupé avec le Picom !

     


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  • Depuis plusieurs mois, les syndicats tentent vainement d'aboutir sur une véritable Négociation Annuelle des salaires (NAO) - voir notamment le blog CFDT Auchan Centrale qui relatait l'action du 29 juin 2011 pour une hausse des salaires de base. Les propositions de la direction (1% au 1er avril 2011 et 0,3% en septembre) reviennent à augmenter les salaires de 0,85% pour l'année. A comparer avec l'inflation !!!

    Contre-feu allumé par la direction à l'occasion du 50ème anniversaire face à la grogne : une prime exceptionnelle annoncée à grand renfort de publicité par Linéaires le 7 juillet 2011, annonce reprise par le blogmulliez le 8 juillet. Avec des chiffres qui laissent pantois : pour Linéaires "Triple paye", "Cerise sur le gâteau (d'anniversaire, sic!) si le personnel ...(place) cette somme dans Valauchan, elle sera à nouveau triplée". Pour le blog Mulliez, (la rémunération triple) représenterait environ 20 millions d'euros pour l'ensemble du groupe".

    Aux calculettes. En consolidation exercice 2010, le groupe Auchan verse 4 225 M€ de rémunération totales (cotisations sociales et primes comprises, mais hors intéressement et participation). Hors cotisations patronales, on peut estimer le montant total des salaires bruts à 3 127 M€, pour un effectif total du groupe en Equivalent Temps Plein de 262 109 ETP. Le salaire brut annuel par personne est donc de 11 928 €, soit 994 € par mois (base 12 mois).

    Par jour (sur une moyenne de 21 jours par mois), la rémunération est donc de 47,33 €. La prime exceptionnelle serait donc de 94,67 € (double paie en plus), et l'abondement si placement chez Valauchan de 142 € ; un salarié moyen Groupe Auchan qui met tout chez Valauchan aurait donc une prime de 236,67 €. La valeur de l'action Auchan en 2010 est de 354,93 €. La prime représente donc 66,68% de la valeur d'un titre. En d'autres termes, chaque salarié moyen du groupe Auchan pourrait bénéficier des 2/3 d'un titre. Comme ils sont 262 109 ETP, ceci revient à créer un maximum de 174 777 actions nouvelles Auchan, sur un total de 31 597 604 titres actuellement. Ceci représente donc 0,55% du capital actuel. Comme le pourcentage détenu par les salariés du groupe est de 11,8%, il passerait au maximum à 12,35%. Et le coût global serait de 62 Millions d'euros (à comparer aux 314 M€ payés en 2010 en intéressement et participation).

    Ce calcul est fondé sur des hypothèses : quel sera le statut de la prime par rapport aux charges sociales ? si la prime bénéficie du "statut Valauchan", le calcul doit être revu - à la baisse - hors cotisations sociales, salariales et patronales ; et le montant moyen indiqué baissera ; en France, sur la base d'un salaire moyen (Auchan France + Atac) de 2 041 € par mois (toutes catégories confondues, base 2009 - les comptes 2010 ne sont pas encore publiés), la prime serait de 194 € pour la "triple paye" et de 486 € avec l'abondement. Par salarié moyen. Ce qui équivaut à 2% du salaire moyen, mais sans pouvoir y toucher.

    Pour un salarié payé aux alentours du SMIC (une grande partie des employés, pour le salaire de base), il faut diviser par deux ce montant (soit 243 €) ; avec une valeur moindre sous les hypothèses de cotisations sociales. En revanche, c'est bingo pour les gros salaires. Groupe Auchan ayant par exemple 13 salariés moyens pour une rémunération brute de 3 485 K€, soit une moyenne mensuelle de 22 342 € en 2010 (comptes publiés), chacun des 13 salariés aura en moyenne 5 320 €uros de prime (si investis chez Valauchan). Avec de tels mécanismes pour les primes, les inégalités salariales se reproduisent ... pour le plus grand bénéfice des plus hauts salaires (qui eux, peuvent placer chez Valauchan), alors que la prime sera dans de nombreux cas immédiatement payée pour les salaires les plus faibles, vu la baisse de leur pouvoir d'achat (il faut bien vivre).

    Derniers éléments, et pas des moindres : donner une prime exceptionnelle au lieu d'un salaire revient à accorder quelques miettes à la plupart des salariés, sans faire bouger les salaires de base. Cette prime ne fait pas partie des salaires, et la prochaine augmentation sera donc toujours calculée sur des niveaux très faibles de salaires (hors cette prime). En outre, placer chez Valauchan permettra au groupe de ne pas sortir un centime de trésorerie ! Elle est pas belle, la vie ?

    Merci Monseigneur ... ou du grand art dans les relations médiatiques, et des relations sociales réduites à une aumône pour les manants ... Ils n'auront pas d'augmentation de leurs salaires de base ; il fallait bien compenser par quelques miettes, et couper ainsi l'herbe sous les pieds des syndicats "contestataires", qui osent revendiquer.

    B. Boussemart


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