• "LVMH a contourné les règles de transparence de l'Autorité des Marchés Financiers (AMF) en prenant une participation de 17,1% dans son concurrent Hermès, a déclaré lundi (le 25 octobre 2010) à Reuters la présidente de l'Association Des Actionnaires Minoritaires (Adam)".

    Bigre. Cela chauffe dans le capitalisme spéculatif. Les pauvres petits actionnaires minoritaires crient à nouveau au scandale !!! Ils avaient été pourtant prévenus par notre article dès la veille. Et surtout par tous les articles publiés depuis de nombreux mois par nos soins sur le fait que les banquiers ("plusieurs techniques boursières peuvent cependant permettre à un investisseur de prendre des options d'achat ou de faire porter des participations par des intermédiaires pour ne pas avoir à déclarer de franchissement de seuil à l'AMF") sont de parfaits "complices" de telles opérations (ils sont même de véritables "créatifs" permettant de telles opérations), et de longue date pour ce qui concerne Bernard Arnault (voir le cas Vuitton décrit par Airy Routier dans "L'ange exterminateur - chez Albin Michel). Quels sont les "idiots" qui ont relancé la bourse depuis la crise ? Sinon les banquiers, complices des grandes fortunes, qui ont seuls les moyens de faire évoluer les cours avec de telles amplitudes .

    Re sic !!! Comme si M. Bernard Arnault n'avait pas cette habitude de faire porte le chapeau par d'autres (voir notre article précédent avec les manipulations entre son ami le Baron Frère et lui-même sur les titres de son holding personnel ; ou sur les "ventes" de ces mêmes titres personnels à plusieurs de ses filiales "Goujon" ... pour ses amis banquiers ?).

    Nous prenons bien volontiers le pari (car "le réglement interne d'Hermès demande aux investisseurs de tenir informé le groupe à chaque franchissement de seuil de 0,5% de son capital" - voir le communiqué Reuters du 25/10/2010) que l'AMF ne reprochera rien à cette opération. Comme d'habitude.

    Entre gens de bonne compagnie ... N'est-ce pas ?

    Les petits actionnaires n'ont qu'à s'en prendre à eux-mêmes ... Qui propose à ces petits actionnaires de "bonnes affaires" pour leurs placements ? Et les petits actionnaires croient encore à leurs pouvoirs, que des personnages comme Bernard Arnault foulent aux pieds depuis des décennies ? Voir notre prochain ouvrage sur "Les grandes fortunes, les banquiers et les politiciens".

    En tout état de cause, je suis curieux d'avance d'avoir les calculs de l'AMF pour justifier le cours moyen d'achat à 80,5 euros ... Les justifications de l'AMF risquent d'être grandioses, voire comiques !!!

    B. Boussemart

     


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  • Nous avons dans notre prochain ouvrage "Les grandes fortunes, les banquiers et les politiciens" formulé l'avertissement suivant.

    Avertissement. Comme pour la famille Mulliez, les grandes fortunes publient leurs données le plus tard possible, et dans de nombreux cas, pas du tout, malgré les obligations légales. Elles s’assoient dessus, et ont le moyen de payer des amendes ridicules. Ceci, malgré les déclarations tonitruantes de notre Président qui veut terrasser spéculateurs, mauvaises pratiques économiques, etc. Des mots, rien que des mots. Les actes : l’autisme présidentiel lors de la pseudo-réforme des retraites, le passage en force au Parlement, ses amis de plus en plus riches, et les français de plus en plus pauvres, une justice en loques (voir l’affaire Woerth/Bettencourt 2010, ou l’affaire Opinion Way/Le Figaro 2009 …), un chômage qui augmente, sauf dans les déclarations officielles, … Bref, des mensonges à répétition.

    Nous renvoyons à notre site « richessem.eklablog.com »  pour les données qui ne sont pas publiées dans cet ouvrage ; site qui actualisera au fur et à mesure toutes les informations sur les grandes fortunes (y compris la première d’entre elles).

    Cet avertissement vient de prendre une tournure "très particulière". Qu'on en juge. Monsieur Bernard Arnault, qui n'a toujours pas jugé utile de publier les comptes 2009 de son holding personnel "Groupe Arnault SAS", pas plus que les comptes 2008 et 2009 d'Europatweb (qui contrôle l'opération Carrefour où il a perdu quelques centaines de millions d'euros), pas plus que les comptes des sociétés belges Cervinia et Courtinvest, pas plus que les comptes 2008 et 2009 des sociétés luxembourgeoises Blue Partners Sarl et Blue Capital Sarl, vient de faire annoncer par la société LVMH qu'elle venait d'acquérir 14,2% du capital d'Hermès International, et à terme 17,1% de ce capital.

    Or ces comptes non publiés devraient permettre de montrer si M. Bernard Arnault dispose encore des moyens de sa stratégie financière. Ce dont nous doutons. En 2008, M. Bernard Arnault a même vendu les titres de son holding à des sociétés qu'il contrôle (vive les sociétés "Goujon") ... Moyen très particulier de se procurer éventuellement de l'argent auprès de ses amis banquiers. Sans aucune transparence : voir les manipulations en 2009 sur la société Delcia au Luxembourg avec son grand ami, le baron Frère. Tous deux amis de notre Président.

    Quant à Hermès, les montants annoncés dans le communiqué de presse de LVMH laissent pantois. LVMH détiendrait 18 017 246 actions Hermès à terme pour 1,45 milliards d'euros. Ce qui donne un prix moyen du titre Hermès à 80,5 €uros environ. Or, le rapport visé par l'Autorité des Marchés Financiers sur l'exercice 2009 n'annonçait aucun franchissement de seuil, ni chez LVMH, ni chez Hermès. Le rapport Hermès indiquait en page 77 : "A la connaissance de la société, il n'existe pas d'actionnaires autres que ceux figurant dans les tableaux de la page suivante, détenant, directement ou indirectement, 5% ou plus du capital ou des droits de vote (il s'agissait uniquement de membre de la famille fondatrice). ... A la connaissance de la société, il n'y a pas eu de variation significative dans la répartition du capital entre le 31 décembre 2009 et la date de dépôt (12 avril 2010) du présent document de référence à l'AMF".

    Or, le 21 mai 2010, Jerôme Guerrand, un des dirigeants d'Hermès, indiquait avoir vendu 21 750 titres Hermès au cours unitaire de 102,66 €uros. Et depuis plus d'un an, le cours d'Hermès International n'est pas inférieur à 90 €uros ; depuis début août 2010, le titre a toujours été supérieur à 130 euros, pour atteindre actuellement 176 euros. Compte tenu de ces valeurs, de deux choses l'une :

    - où LVMH ment à l'AMF sur les dates de déclaration de seuil ;

    - ou LVMH ment sur la valeur d'achat des titres Hermès.

    Dans les deux cas, LVMH ment.

    C'est d'autant plus grave pour les actionnaires de LVMH qu'ils vont payer la facture d'Hermès, pour le plus grand profit de M. Bernard Arnault. Comme son opération personnelle (via son holding Groupe Arnault SAS) sur Carrefour a échoué, il essaie de se refaire une santé financière indirectement en utilisant LVMH pour racheter les titres Hermès. C'est un grand classique que nous décrivons dans notre ouvrage sur "Les grandes fortunes, les banquiers et les politiciens" : faire payer par les holdings contrôlés minoritairement des acquisitions que l'on ne peut pas faire avec son propre argent. Bonne chance à tous les "majoritaires" de LVMH et aux "actionnaires de Dior hors Arnault" !!!

    Si j'étais la famille Hermès, je ne verserai plus que de très faibles dividendes chaque année. On verrait bien alors si LVMH a une vision à moyen-long terme. Ou si sa position tient à celle de M. Bernard Arnault, lorsqu'il avait repris - la main sur le coeur pour le développer et le préserver dans son intégrité - le groupe Agache-Willot Boussac Saint Frère, avant de liquider à court terme tout ce qui ne l'intéressait pas (voir les ventes de BSF à son grand ami polytechnicien Derveloy), ou ce qui lui permettait de payer le prix de rachat (voir la vente de Peaudouce à l'époque ; ou de Conforama, via son introduction en bourse).

    B. Boussemart


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  • Bonsoir à tous

    Je vous renvoie à "l'article reçu ce jour", qui se situe entre l'article 41 et 42. Les 18 commentaires me semblent particulièrement intéressants, et il serait dommage de ne pas en prendre connaissance.

    Bonne lecture de "l'article reçu" et de tous les commentaires.

    B. Boussemart


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    Pour répondre à Saint Liévin, voici la photo de l’oiseau (merci à notre correspondant local, à qui l’on doit ce cliché). Le Rouge-Gorge d’Auchan est un peu déplumé ; mais bon, depuis que Cannelle est devenue Rouge-Gorge Lingerie (sous contrôle direct de l’AFM, et non plus de Phildar), les plumes ont dû être partagées entre tous les oiseaux du groupe Mulliez.

     

    Nous en profitons pour faire le point des sociétés « Benelux » du groupe Mulliez. Ces sociétés sont nombreuses ; elles ont pratiquement toutes publiées leurs comptes en 2009. Comme nous l’expliquons dans notre prochain ouvrage actuellement à l’impression « Les grandes fortunes, les banquiers et les politiciens », la famille Mulliez en prend cependant à son aise avec la « transparence financière » mise à la mode depuis la crise. De fait, pour les sociétés les plus importantes (quelques milliards d’euros au total), les comptes n’ont toujours pas été publiés en ce début octobre ; surtout, les comptes publiés sont dans la majeure des cas « tronqués », c'est-à-dire qu’ils ne donnent aucune indication sur les filiales contrôlées, les enjeux financiers etc.

    Il faut dire que la famille Mulliez n’est pas la seule en cause. Ainsi, Monsieur Bernard Arnault n’a toujours pas publié les comptes 2009 de son holding personnel (Groupe Arnault SAS), pas plus que les comptes des filiales impliquées dans le rachat de sa participation dans Carrefour (sociétés belges comme luxembourgeoises) ; nous compatissons : il faut dire que  le brillant stratège de la finance s’est pris une « déculottée » depuis 2008. Et dire qu’il y a des idiots de spéculateurs qui achètent en ce moment des titres Carrefour … pour ne pas dire « Carre-foiré » !!! Sans savoir ( ?) que la prochaine crise va les « ratiboiser » ; c’est beau, la confiance dans le capitalisme de spéculation, surtout lorsque vous êtes incité par les banques à faire de « bons placements » (on a déjà vu avec Fortis). Mais puisqu’on vous dit que c’est pour vos futures retraites. Allez demander aux américains qui ont tout perdu (retraites comprises) avec la crise des subprimes.

    Il faut dire que notre Président fait tout pour que l’on substitue la retraite par répartition par la retraite par capitalisation. Même son frère s’y est mis : Guillaume Sarkozy Nagy de Bosca (voir le Canard Enchaîné du 22 septembre 2010 – page 5) dirige la société Malakoff Médéric Assurances (935 M€ de titres de participations, dont des maisons de retraite via la participation dans Korian et l’épargne pour la retraite individuelle via Médéric Epargne !), contrôlée par le Groupe Paritaire de Prévoyance « Federis Prévoyance » (le Medef y étant bien représenté). Donc : défilés pour les syndicats ; et capitalisation pour la famille présidentielle. Passer de la direction du Medef textile (Union des Industries Textiles) à l’activité d’assurances privées n’a pas été un problème majeur de reconversion. Il n’en a pas été de même pour les ouvriers du « Tissage de Picardie » (société définitivement radiée le 12 juillet 2010) !!! Et en plus, la direction de Malakoff Médéric donne un fauteuil au conseil de surveillance de la Société Editrice du Monde, du journal « Le Monde ». Que demander de plus ? Mais comme diraient les « éditorialistes autoproclamés des médias », encore de l’anti-Sarkozisme primaire.

    Avec les maisons de retraite, nous retrouvons nos moutons « Mulliez », qui gèrent également le groupe Maisons de Famille. Pour donner une petite idée de l’écart qui reste à combler entre Korian (3ème groupe français dans ce domaine) et le groupe Maisons de Famille (13ème position), Korian dispose de 10 106 lits en France et 5 943 lits à l’étranger, contre 1 094 lits en France et 1 245 lits à l’étranger (désengagement de Seniors-Assist Belgique vers l’Italie) pour Maisons de Famille.

    Nos moutons toujours. Au Benelux, la famille dispose de 151 sociétés (c’est un minimum). Parmi ces sociétés, il faut donc distinguer celles qui ne publient pas leurs comptes en 2009 (voire en 2008 ou jamais) ; celles qui ne publient que des comptes tronqués ; et celles qui publient effectivement des informations « normées » (essentiellement les « holdings de contrôle, avec certaines exceptions »).

    Une série de tableaux va nous permettre de comprendre les enjeux.

     

    Les enjeux de la « non publication ».

     

    Sociétés concernées …

    (données en K€)

    Nombre de sociétés

    Valeur des …

    Participations

    Capitaux Propres

    Dettes internes

    En Belgique

    Aux Pays-Bas et Luxembourg

    47

    8

    3 324 726

    865 674

    2 323 405

    914 504

    934 101

    184 340

    Total familial absent/tronqués

    55

    4 190 400

    3 237 909

    1 118 441

    En Belgique

    Aux Pays-Bas et Luxembourg

    49

    31

    1 754 410

    8 216 018

    2 694 173

    7 815 111

    303 633

    1 145 249

    Total holdings de contrôle *

    80

    9 970 428

    10 509 284

    1 448 882

    En Belgique – autres

    16

    5 976

    7 412

    2 187

    TOTAL GENERAL

    151

    14 166 804

    13 754 605

    2 569 510

    * Les holdings de contrôle sont moins significatifs, car à ce niveau, les cascades de holdings d’une même société peuvent se cumuler au niveau des valeurs. Subsiste cependant l’importance des valeurs en jeu, y compris dans ce dernier cas. Il n’y a rien de tel au niveau des sociétés familiales.

     

    Le tableau ci-dessus montre à l’évidence les enjeux : ne pas publier les informations ou des informations notoirement incomplètes, c’est empêcher de se faire une idée de l’accumulation du capital dans certaines composantes familiales. Coup double : en même temps, les informations sur les holdings AFM ne sont pas publiées.

     

    Ces informations absentes ou tronquées comptent pour près de 4,2 milliards d’euros. Aux Pays-Bas, sauf rares exceptions, qu’il s’agisse des sociétés familiales ou des sociétés holdings, la famille Mulliez publie uniquement la valeur des participations ; aucune information n’est donnée sur les sociétés concernées par les participations (ni leur nom, et encore moins la valeur détaillée des titres, et les principaux résultats : fonds propres, chiffre d’affaires et résultat).

    Au Luxembourg, il en va de même ; la société « Association Familiale d’Investisseurs Responsables » dite Afir Holding Management Company se paie même le luxe d’indiquer « L’indication du détail des participations prévu par l’article 65 (1) 2° de la loi du 19 décembre 2002, concernant le registre de commerce  et des sociétés ainsi que la comptabilité et les comptes annuels des entreprises , a été omise en application de l’article 67 (1) b, puisqu’elle est de nature à porter gravement préjudice aux sociétés détenues » (page 5 du rapport sur les comptes 2009). On croît rêver : dire que la principale participation de la composante Michel Leclercq (fils de Xavier Leclercq, ayant épousé Jeanne Mulliez, 6ème enfant du couple Louis Mulliez-Lestienne), fondateur de Décathlon, en association avec l’AFM, serait menacée par la publication d’informations sur les sociétés détenues (Décathlon, Oxydev, Sogefir, Oxypar, Geophile, …). Ces sociétés sont d’ailleurs souvent contrôlées avec l’AFM ; ce qui a donné lieu, notamment pour Oxydev, l’une des deux pépinières Mulliez, à des partages délicats des « pousses », entre l’AFM et Michel Leclercq. A cet égard, les prétendues « nouvelles » informations de Tintin breton étaient déjà contenues dans notre ouvrage sur « La richesse des Mulliez » (pages 512 à 516) ; et la seule actualisation est fausse. La société « Geophyle » (avec un « y ») n’est pas la société qui regroupe les participations de la pépinière de la famille Leclercq ; Geophyle est l’ex-société française « Mediafir » (le nom a été changé en août 2010) ; elle est elle-même la filiale à 98,34% de la société belge Geophile (avec un « i »), laquelle regroupe pour le compte d’Afir Holding les principales filiales de « diversification » de la famille Leclercq ; en fait la diversification consiste, comme déjà analysé dans notre ouvrage, à occuper tout le terrain du « sport », et pas seulement la distribution d’articles de sport. Le capital de Geophile (en Belgique) est passé de 26,2 M€ en 2008 à 45,942 M€ en 2009, puis à 53,697 M€ en 2010 (avec des apports en nature – Geophile regroupe les filiales qui figuraient avant chez Oxydev ou Sogefir, partie Leclercq – ou en espèces). Geophile a d’ailleurs réalisé en 2010 les coups d’accordéon sur le capital de Mediafir (qui devient Geophyle), afin d’apurer les pertes antérieures.

    Il en va de même pour les informations sur Creadev. Creadev n’est pas la société qui coiffe la pépinière de l’AFM ; et Bertrand de Talhouët ne dirige donc pas la diversification Mulliez, qui est bien plus vaste. Petit exemple qui concerne la Belgique. L’AFM a créé deux sociétés en Belgique, I.D.C.B., qui contrôle à 99,99% Bioparticipations, laquelle contrôlant fin 2009 la société française AB Science à hauteur de 11,8%. Le capital de I.D.C.B. est de 79,35 M€ fin 2009, après un apport de sa société mère, Montavest, qui est un investissement de l’AFM aux Pays-Bas. Beaucoup plus instructif, on trouve dans le capital d’AB Science non seulement la famille Mulliez, mais également Jean-Charles Naouri (groupe Casino, pour faire simple – voir notre prochain ouvrage), et les familles fondatrices de Carrefour et Promodès : la grande distribution capitaliste au complet ! Les grandes manœuvres autour du capital d’AB Science ont continué en 2010, avec la mise sur le marché Euronext d’une partie des titres des actionnaires de référence, assortie d’une augmentation de capital.

    S’agissant de Creadev, il y a lieu de distinguer deux sociétés depuis fin 2009 : Creadev, la société « historique » (qui dispose fin 2008 de 56,4 M€ de fonds propres – les comptes 2009 ne sont pas encore publiés – à comparer aux montants des capitaux chez I.D.C.B.), et la nouvelle filiale Creadev Investissements, qui dépend directement d’une filiale de l’AFM.

    Autre point qui prête à confusion chez notre Tintin breton, la distinction entre Voltalis (avec un « s »), et Voltalia (avec un « a »).

    Voltalis est effectivement une société commune créée par Creadev et Sellenium (groupe Coisne et Lambert – où l’AFM détient une participation). Voltalis (qui avait fusionné avec Moma Innovations) a fait l’objet d’une augmentation de capital en 2010 de 9 M€ et a pour objet d’installer des parcs de terminaux sur les sites de consommation afin de piloter la consommation d’électricité.

    Voltalia n’est pas contrôlée par Creadev, mais par une autre société de l’AFM, Holinall, dont la filiale Voltalia Investissement (43,13 M€ de capital) contrôle 62,5% du capital de Voltalia, où l’on retrouve Bertrand de Talhouët comme administrateur. Cette dernière société produit de l’électricité à partir de la biomasse, de l’éolien, du solaire et de petites centrales hydrauliques, en France (y compris la Guyane), en Turquie et en Grèce.

    Il faut donc se méfier de ce que l’on trouve sous la terminologie « Creadev » ; il y a au minimum trois sociétés françaises ; et la famille Mulliez investit en outre en Belgique. Même confusion avec Geophile et Geophyle !

     

    B. Boussemart

     

     


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  • Petite interrogation promotionnelle :

     

    Les Editions Estaimpuis sont particulièrement fières d’éditer le « Chotisier de Bernard » ; disponible dans 15 jours (voir notre site).

    Quelques extraits pour vous mettre l’eau à la bouche de ce dictionnaire à mettre dans (presque) toutes les mains.

     

    AUTOMOBILE

    La plus bielle conquête de l’homme, l’automobile

    permet au conducteur de 4x4 ce contentement béat

    que tout esclave d’essence atteint par turbo injection

    d’autosatisfaction.

    COMMUNIQUER

    Verbe qui se conjugue au subjectif passé, à l’intempestif

    présent et au plus que parfait promotionnel.

    Sa vocation transitoire et superficielle favorise son

    pouvoir absolu sur les médias.

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    Dispositif administratif français de haut raffinement

    capable d’engendrer plus de vents que de résultats

    (le centre Pompidou reste un modèle du genre). De

    nouveaux gisements technocratiques sont découverts

    chaque jour et l’on peut s’attendre à des réalisations

    encore plus exemplaires.

     

    Des milliers de définitions, toutes aussi exemplaires qu’inspirées ; et totalement impertinentes.

    A ne pas mettre dans les mains de notre Président. On ne sait jamais.

     

    B. Boussemart


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