• CARNET MONDAIN - Talons aiguilles boueux ce Samedi à Estaimpuis
    par Marie Astrid 
    Néchin, Estaimpuis, des entités où il ne semble rien se passer derrière les clôtures et les portes fermées, mais pourtant. . . . . 
    Je vous fais copie d'un mail de ….. ( appelons la Marie Astrid ) à propos d'une petite réunion de famille dans la plus stricte intimité.
    Quoi de mieux que le Blog d'Estaimpuis afin de partager les bons moments de la vie, la vraie, à Estaimpuis avec les lecteurs de ce blog.
    Coucou mon Radis Croquette chéri !
    Je vais tout te raconter, enfin presque, tu me connais, je sais rester discrète.
    Ce Samedi 25 Septembre c'était effervescence & évanescence à Néchin.
    Temps maussade et  pluie n'ont pas réussi à gâcher un si beau mariage chic et choc.
    Toute la famille s'était donné rendez vous rue des Saules, afin de fêter l'événement.
    Comme d'hab, pas une faute de goût, comme  tu pourras le lire dans Juliette & Victor le mois prochain.
    L'idée de transporter les invités qui se garaient dans les champs en voiture de golf jusqu'à la grange était persube, mais pourquoi  une seule voiture ? 
    On était tout de même trois cents !
    La famille, c'est la famille, et elle a des principes, c'est principes principes les papys tu sais.
    Mes talons  aiguilles y sont restés …….passons, ce sera l'occasion d'aller se racheter des louboutins sans que pépé gérard fasse la gueule. 
    Mariage pluvieux, mariage boueux à Estaimpuis.
    Jean Gab a failli nous mettre dix fois dans le fossé, vu les routes, mais là aussi passons délicatement, il est si susceptible Jean Gab.
    Projecteurs dans les champs afin de trouver l'entrée de la guinguette, les beaux gars d'Atlantis Prévention hummmm Ils étaient là.
    Oui, je sais, toujours Public Adress Events, Restauration Nouvelle, mais c'est comme chez soi, c'est plus intime.
    Pour décorer, toujours des radis, des salades, des fleurs, des lapins, il y en a qui ont de ces maniiiiiies !
    Faut bien faire plaisir à gégé.
    Il y avait le reste, on attendait les femmes panthères pour faire la paire, comme à Cannes, mais sans les paparazzis surtout.
    Radis le-me-le répétait Jean Gab toutes les cinq minutes, radis le-me-le que l'argent y fait nen le bonheur, oui, Jean Gab il parle comme ça depuis qu'il a vu son grand mononc à la télé.
    Bon…La bonne idée ,il est génial tonton sais tu ( je l'adore sur tranche ) c'était d'inviter les gens du pays, bien sûr pas en même temps que nous ,juste histoire qu'ils n'aillent pas penser qu'on les snobe. C'est bon pour notre image en tant que fransquillons, ils te le diront les voisins qu'on est pas des fiers culs.
    On ne sait jamais le petit peuple ça se révolte parfois ,faut jouer fin avec lui, leur Bourgmestre, Daniel leur a pas trop annoncé le montant des intérêts notionnels qu'ils nous payeront cette année pour la Famille. 
    La soirée s'est terminée par la fête des papys ( ils rigolaient bien . . . ) et la fuite des mariés dans les champs de pommes de terre, avec LA voiture de golf.
    Moi, la campagne, comme je te l'ai déjà dit, ça commence à me gonfler, tous ces mariages sous la pluie à la nuit tombée.
    Notre mariage à nous, ce sera au château de la Rocq, en plein jour, et au dessert marcollnis pour tous !
    Depuis le temps qu'on est domicilié en Belgique, c'est bien notre droit, et les agapes, ce sera au soleil. 
    Ras le bonbon des voyages au bout de la nuit avec la famille, on est pas des Pimkies !
    . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 
    Ta Marie Astrid C . . . . . .  
    Néchin, Estaimpuis, il n'y a pas que des chiffres, des bilans, des montages financiers, des boites aux lettres, des émigrés fiscaux et autres boucliers, il y a aussi des histoires d'amour toutes simples . . . 
    Contribution dont je n'ai pas voulu priver les lecteurs fidèles du site.
     
    Radis Croquette.

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  • Rappel : les comptes consolidés reprennent l’ensemble des sociétés sous le holding Groupe Auchan SA, donc les 4 composantes Auchan Hyper, ISMS (les supers), Immochan et Banque Accord.

     

    Ces comptes consolidés semestriels sont une image à un moment donné de la situation du groupe. Aussi bien l’activité (compte de Résultat) que les données du patrimoine (bilan) ne donnent qu’une idée partielle du groupe. Rien d’évident pour l’activité : il ne suffit pas de multiplier par 2 les données d’un semestre pour avoir une idée de ce que sera l’année 2010. Et il en va de même pour le bilan.

     

    Les informations sont les suivantes sur les 2 dernières années :

     

    Groupe Auchan

    Résultat consolidé semestriel

    En millions d’euros

    Variations 10/09

    En % du CA HT

    2009

    2010

    M€

    En %

    2009

    2010

    A = Chiffre d’affaires

    18 692

    19 959

    1 267

    6,8

    100,0

    100,0

      Achats de marchandises

    +/- Variations de stocks

    13 891

    309

    15 068

    99

    1 177

    - 210

    8,5

    - 68,0

    74,3

    1,7

    75,5

    0,5

    B = Prix de revient

    14 200

    15 167

    967

    6,8

    76,0

    76,0

    A-B = Marge commerciale

    - Autres frais généraux

    4 492

    1 397

    4 792

    1 458

    300

    61

    6,7

    4,4

    24,0

    7,5

    24,0

    7,3

    = Valeur Ajoutée

    - Charges de personnel

    3 095

    2 207

    3 334

    2 359

    239

    152

    7,7

    6,9

    16,6

    11,8

    16,7

    11,8

    = Excédent Brut d’Exploitation

    + Autres produits d’exploitation

    - Intérêts financiers

    +/- Change

    + Produits financiers

    888

    86

    - 118

    28

    975

    98

    - 55

    - 24

    30

    87

    12

    63

    - 24

    2

    9,8

    14,0

    - 53,4

    n.s.

    7,1

    4,8

    0,5

    - 0,6

    0,1

    4,9

    0,5

    - 0,3

    - 0,1

    0,2

    = CAF courante

    - Impôts sur les sociétés

    +/- Résultats soc. en équivalence

    884

    82

    - 47

    1 024

    187

    - 7

    140

    - 105

    40

    15,8

    x 2,3

    - 85,1

    4,7

    0,4

    - 0,3

    5,1

    0,9

    - …

    = Capacité d’autofinancement

    - Dotations aux amortissements

    +/- Autres provisions nettes

    755

    588

    - 12

    830

    569

    - 13

    75

    19

    - 1

    9,9

    - 3,2

    8,3

    4,0

    3,1

    - 0,1

    4,2

    2,9

    - 0,1

    = Résultat net comptable

    155

    248

    93

    60,0

    0,8

    1,2

    Dont groupe

    Dont minoritaires

    143

    12

    230

    18

    87

    6

    60,8

    50,0

    0,8

    0,1

    1,2

    0,1

    Détail du chiffre d’affaires :

    - Hypers

    - Supers

    - Immobilier

    - Banque

    - Autres activités

     

    14 868

    3 252

    223

    220

    208

     

    15 958

    3 400

    239

    218

    226

     

    1 090

    148

    16

    - 2

    18

     

    7,3

    4,6

    7,2

    - 0,9

    8,7

     

    79,2

    17,3

    1,2

    1,2

    1,2

     

    79,6

    17,0

    1,2

    1,1

    1,1

     

    Principales remarques :

     

    Activité.

    Le groupe poursuit sa croissance : interne (ouvertures d’hypers et de supers, sauf en France et en Italie) et externe (rachats des intérêts minoritaires).

    Il y a 49 hypers de plus au niveau mondial, mais 3 supers de moins. La France progresse en hypers (124, contre 123) et diminue en supers (de 297 à 278). Ce qui pénalise l’évolution du nombre de supers ; cette évolution est liée au passage à l’enseigne Simply Market.

    Le CA global consolidé HT augmente de 6,8%.

    Les hypers représentent 79,2% du CA consolidé en 2009, et 79,6% en 2010.

    Le CA des supers est passé de 3,252 Mds€ HT en 2009 à 3,4 Mds€ en 2010.

    Immochan poursuit sa croissance au niveau mondial : de 223 à 239 M€, soit +7,2%.

    Enfin, Banque Accord passe de 220 à 218 M€ en consolidation, soit - 0,9%. La crise financière est passée par là.

     

    Performances.

    Entre 2009 et 2010, la marge commerciale semestrielle est confortée, à 24% du chiffre d’affaires consolidé (contre 23% pour les 1ers semestres 2007 et 2008). Cette évolution est renforcée sur l’ensemble du compte de résultat par une légère diminution des autres frais généraux, une stabilisation du poids relatif des charges de personnel, et une diminution des charges financières. En tenant compte de la progression du chiffre d’affaires (+ 6,8%), ces performances permettent de dégager davantage de profits.

    Au niveau de l’exploitation, les autres frais généraux diminuent de 0,2 point entre 2009 et 2010 ; la valeur ajoutée gagne en conséquence 239 M€, soit 7,7% sur le semestre.

    Les charges de personnel (qui comprennent les salaires, les cotisations sociales, l’intéressement, la participation …) augmentent moins rapidement (6,9%) que la valeur ajoutée ; ce qui entraîne une hausse de l’excédent brut d’exploitation de 9,8%.

    La bonne performance d’ensemble du groupe est à souligner. Compte tenu de la diminution des charges financières (- 33%, charges nettes de change comprises), la CAF courante augmente entre 2009 et 2010 de 140 M€, soit + 15,8% entre les deux semestres. Il n’est ici nulle question d’éléments exceptionnels (et notamment de la prise en compte des résultats des sociétés en équivalence : Tintin breton a encore frappé, et il est toujours aussi fâché avec les données financières !!! ; il faut dire qu’il ne fait que prendre pour argent comptant les commentaires de la direction – autant lire le rapport de cette dernière sur le site de Groupe Auchan).

    La capacité d’autofinancement est à la hausse de 75 M€ ; elle bénéficie certes du moindre impact des mauvais résultats des sociétés en équivalence ; mais elle est en revanche pénalisée par une forte augmentation de l’impôt sur les bénéfices (multipliés par 2,3). Ce qui n’empêche pas le résultat net de progresser de 60%, avec des amortissements qui restent lourds (impact des investissements).

    Au final, le résultat net comptable s’établit à 248 M€, soit 1,2% du chiffre d’affaires semestriel (contre 0,8% le semestre 2009, 1% le semestre 2008, et 1,1% le semestre 2007). C’est donc la meilleure performance des 4 dernières années.

     

    Ce qui n’empêche nullement la direction du groupe de jouer au chœur des pleureuses, attirant d’ores et déjà l’attention sur les résultats du semestre à venir, qui pourraient être moins bons.

     

    Les données du bilan consolidé

     

    Données fin de semestre

    2008

    2009

    2010

      Fonds propres

    + Provisions pour risques et charges

    + Dettes financières à plus d’un an

    6 877

    408

    3 328

    7 263

    401

    3 720

    8 036

    389

    3 287

    A = Capitaux permanents

    10 613

    11 384

    11 712

      Immobilisations d’exploitation

    + Immobilisations financières

    14 181

    560

    14 665

    543

    15 287

    621

    B = Actifs immobilisés

    14 741

    15 208

    15 908

    A - B = Fonds de roulement

    - 4 128

    - 3 824

    - 4 196

      Stocks

    + Clients

    - Fournisseurs

    +/- Créances et dettes diverses

    2 975

    301

    6 239

    - 889

    2 802

    347

    5 574

    - 607

    3 115

    327

    5 993

    - 737

    C = Besoin en Fonds de Roulement

    - 3 852

    - 3 032

    - 3 288

      Liquidités

    - Dettes financières à court terme

    1 473

    1 749

    1 064

    1 856

    866

    1 774

    D = Trésorerie

    - 276

    - 792

    - 908

    C + D = Fonds de roulement

    - 4 128

    - 3 824

    - 4 196

     

    Rappelons qu’une structure financière est une image à un moment donné. Elle peut donc être affectée par les périodes de soldes, de fêtes de fin d’année etc.

     

    La comparaison des 3 semestres montre que le groupe s’est notablement renforcé : accroissement très net des immobilisations (lié à la politique de croissance) et des capitaux permanents. Ces derniers se renforcent surtout au niveau des fonds propres (+ 1,16 Mds d’euros entre 2008 et 2010), l’endettement financier à long et moyen terme étant assez stable sur cette période.

    Sur courte période, entre 2009 et 2010, l’endettement financier à long et moyen terme diminue de 3 720 à 3 287 M€ ; et l’endettement net (trésorerie comprise) passe de 4 512 M€ à 4 195 M€. A titre de comparaison, l’endettement net du groupe Casino fin 1er semestre 2010 était de 5 368 M€, et celui de Carrefour de 11 264 M€ pour respectivement 13 589 M€ et 43 733 M€ de chiffre d’affaires. De loin, Groupe Auchan a la meilleure structure financière : rapportée au chiffre d’affaires semestriel consolidé, l’endettement financier net ne représente que 21% pour Groupe Auchan, contre 25,8% pour Carrefour et 39,5% pour Casino.

     

     

    CONCLUSION SUR LES COMPTES CONSOLIDES

    Le groupe se porte très bien. Il capitalise les gains de sa stratégie de croissance, qui ne se fait pas à marches forcées et avec des taux de rentabilité très élevés (qui sont les objectifs des groupes liés à la finance).

     

    Le modèle de l’hyper est loin d’être « mort ».

    Le Chiffre d’affaires consolidé semestriel de Carrefour n’a augmenté que de 5,8% entre 2010 et 2009, et le résultat net n’atteint que 130 M€ ! (l’enchantement des clients tarde à se traduire en monnaie sonnante et trébuchante).

     

     


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  • Bonjour

    De nombreux messages demandant ce que devenait ce site. Je rassure tout le monde : j'ai pris quelques semaines de vacances (studieuses, pour achever mon prochain ouvrage sur les grandes fortunes).

    Pour répondre à une question sur les intérêts notionnels. Je maintiens les taux annoncés, qui sont ceux publiés par le journal officiel belge (Moniteur Belge), notamment celui du 14 juin 2009. Les taux sont de 3,442% pour 2007 (sur revenus 2006), de 3,781% pour 2008 (sur revenus 2007), de 4,307 pour 2009 (sur revenus 2008) et de 4,473% pour 2010 (sur revenus 2009). Il faut y ajouter un demi pour cent pour les PME. Vous pouvez également voir ces données sur le site "Institut Professionnel des Comptables et Fiscalistes Agréés" : aller sur "Documentation", puis sur "Impôts des sociétés", puis "Intérêts notionnels".

    Très bientôt : quelques informations sur nos grandes fortunes, et sur les résultats semestriels du groupe Auchan. Comme à son habitude, le groupe Mulliez n'a publié aucun compte des autres sociétés. L'effort de "transparence" continue. Et je ne parle même pas du contenu des comptes publiés. C'est une honte, après tous les évènements survenus depuis la crise financière de 2008-2009, qui n'est pas finie.

    Je vous rassure ; cet effort de "transparence" est largement partagé par les autres grandes fortunes. J'en fait un inventaire complet dans l'ouvrage à venir.

    B. Boussemart


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  • Avant de lire cet article, vous pouvez écouter sur "RTL" l'interview du 27 mai 2008 (mettre le nom sur Google, RTL du 27 mai 2008). Le discours de notre Président est au plus haut de sa plendeur !!! Il n'a rien vu venir, mais il sait tout, et encore davantage.

    Et pourtant ?

    Après la sénatoriale 2011. La « ligue des Droits de l’Homme » vient d’être alertée sur le cas de Nicolas Sarközy de Nagy-Bosca.

    En effet, après l’arrivée d’une nouvelle majorité dans les deux chambres, la « Haute Cour » est amenée à se prononcer à l’encontre du Président sur un « manquement à ses devoirs manifestement incompatibles avec l’exercice de son mandat ».

    Sont notoirement mis en avant :

    - ses mensonges répétés aux français quant à leur pouvoir d’achat (voir l’interview à RTL du 27 mai 2008, avec la « narration » de Luc Chatel et le discours sur la concurrence : la loi de l’offre et de la demande ; ses déclarations sur le travail et les créations d’emploi et la création de richesse, y compris le dimanche – sic !!!) ;

    - son engagement de ne pas procéder à la réforme des retraites « Le droit à la retraite à 60 ans doit demeurer » (interview de Nicolas Sarközy au « Monde »  du 27 janvier 2007) ; Et sur l’âge légal, à RTL le 27 mai 2008, notre Président ajoute « J’ai dit que je ne le ferai pas. Je n’en ai pas parlé pendant ma campagne présidentielle. Ce n’est pas un engagement que j’ai pris devant les Français. Je n’ai donc pas de mandat pour cela ».  ;

    - ses absences de résultats dans le domaine sécuritaire, malgré de nombreuses déclarations incantatoires … (voir la condamnation de la garde à vue par le Conseil Constitutionnel …).

     Il y a parfois des effets « boomerang ». Ainsi, notre Président, d’origine immigrée notoire – voir la récente biographie de son père Pal Sarközy de Nagy-Bosca qui a quitté la Hongrie dans les années 1940 – pourrait-il devoir repartir à Budapest ?

    Notre Président est en effet français de naissance, ce qui n’est ni le cas de son père, ni de son arrière grand-mère (en effet, dans ses dernières déclarations, il est impossible de savoir à quelle hauteur générationnelle il faut remonter pour déterminer si quelqu’un est français, ou non). Il n’a rien d’un « français de souche ».

    S’il est condamné par la « Haute Cour », faudra t-il mettre un charter à disposition du Ministre de l’Intérieur Hortefeux (avec l’aide de son sous-fifre et ex-« socialiste » en charge des immigrés, qui aura eu l’immense déshonneur de préparer la loi sur les « délinquants immigrés ») pour renvoyer toute la famille Sarközy en Hongrie ?

    De l’absurdité d’un discours faussement sécuritaire, qui a pour objet de détourner l’attention sur l’affaire Bettencourt-Woerth, et surtout des problèmes au quotidien des français. Voir une nouvelle fois les promesses « Sarközy », qui n’a « rien à cacher » dans l’interview RTL (cf. l’exemple de la TVA sur le pétrole – un exemple grandiose, avec en plus la contrainte du développement durable !!!). Un numéro d’artiste. Et sur les prévisions de croissance et de chômage … La croissance augmente, et le chômage va diminuer. Inouï !!! Avec également pénalisation des « mauvais » chômeurs.

    L’ambition « Sarközy » et le fond de sa « pensée » :

    - fainéants de chômeurs et de pauvres ; au boulot, ou au bagne !!!

    - pas de rigueur … pour les riches !!!

    - petits délinquants au gnouf, puis le charter ; grands délinquants, à Neuilly, puis aux îles paradisiaques !!!

    - et vive la croissance … la libéralisation du travail en France porte enfin ses fruits (voir RTL).

    Le « roi » est totalement nu !!!

    B. Boussemart

     


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  • Une publication du groupe belge Rossel, qui appartient à son pôle Mediafin, à savoir « L’Echo » (il s’agit de « L’Echo » belge, qui n’a rien à voir avec le groupe « Les Echos » qui appartient au groupe Arnault) a publié les 26 et 27 juillet 2010 une série d’articles particulièrement intéressants, consacrés aux investissements massifs de groupes français dans les intérêts notionnels.

    Curieusement, ces articles n’ont pas été repris par la presse française. Y compris « La Voix du Nord », qui appartient à ce même groupe Rossel.

    Le principe des « intérêts notionnels ». Il s’agit d’une déduction fiscale, votée en Belgique en 2005, et appliquée depuis 2006. Les intérêts notionnels sont des intérêts fictifs, calculés sur les fonds propres (capital, primes d’émission, réserves et bénéfices reportés), en leur appliquant un taux défini par le taux moyen des obligations à 10 ans émises par l’Etat belge. Ce taux ne peut excéder 6,5%, et ne peut s’écarter de plus de 1% du taux de l’année précédente. Ainsi, le groupe peut donc déduire de son bénéfice fiscal non seulement les intérêts des emprunts, mais aussi ces intérêts fictifs. Double avantage : évident, pour la déduction fiscale immédiate. A plus long terme, le groupe financier qui en bénéficie voit grimper sa valeur financière et fait des plus-values, qui ne sont pas taxées en Belgique. Il ne faut pas aller chercher bien loin les paradis fiscaux. Le taux des « intérêts notionnels » est de 4,307% pour 2009 (sur l’exercice 2008) et de 4,473% pour 2010 (sur l’exercice 2009).

    Or nos deux premières fortunes professionnelles françaises viennent d’investir massivement en fonds propres dans trois sociétés.

    Pour le groupe Mulliez, Groupe Auchan, via sa filiale belge « Auchan Coordination Services », vient de pratiquer une augmentation de capital de 1,82 milliards d’euros (sur une augmentation totale projetée de 2,6 milliards d’euros). Le capital de cette filiale passera de 0,875 milliards d’euros à 3,475 milliards lorsque la totalité de l’augmentation de capital sera achevée. Les « intérêts notionnels » déductibles seront donc au minimum de 121 millions d’euros en 2010 (si le solde de l’augmentation de capital est retardée) et au maximum (pour un capital de 3,475 milliards) de 155 millions d’euros. Cette filiale avait déjà déduit 40 M€ d’intérêts notionnels en 2009.

    Pour le groupe Arnault, LVMH vient d’augmenter le capital de sa filiale « LVMH Finance Belgique » de 629,1 M€, qui passe ainsi de 870,9 millions d’euros à 1,5 milliards d’euros. Les intérêts notionnels de cette filiale sur l’exercice 2009 étaient déjà de 11,688 M€ (le capital n’a été augmenté que fin juillet 2009). Ils devraient atteindre 67 millions d’euros en 2010. De son côté, la nouvelle « conquête » du Groupe Arnault, à savoir Carrefour, bénéficiait via sa filiale belge « Centre de Coordination Carrefour SNC » en 2008 de 129,4 M€ de déduction, sous l’ancien régime des « Centre de Coordination ». Les comptes 2009 n’ont pas été publiés.

    Le constat est simple. Pourquoi les « grandes fortunes » sont elles aussi riches ? Parce que notamment elles utilisent tous les différentiels fiscaux entre pays afin de payer le moins possible d’impôts. Pour cela, elles n’hésitent pas à passer les frontières ; alors qu’elles se gargarisent souvent d’un patriotisme de bon aloi. En fait, leur seul patriotisme, c’est celui de leur portefeuille.

    Rien que sur ces trois exemples, ce sont plus de 350 millions d’euros qui s’envolent en bases fiscales. Et notre Président et son gouvernement qui font mine d’ignorer d’où viennent les déficits publics ! Elémentaire, mon cher Watson. Les riches ne paient pas leur écot à la République ; les pauvres paieront, et travailleront plus, pour gagner moins.

    B. Boussemart


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