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Bonjour
La famille Mulliez vient de bénéficier d'un prêt garanti de 280 M€ pour le groupe Mobivia.
Sympa, Macron pour la famille Mulliez !!!
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En même temps, les comptes de Auchan Holding annoncent pour 2019 en comptes sociaux un bénéfice net de près de 1,478 Mds € (après la fusion avec la société belge Auchan Coordination Services qui gérait la trésorerie du groupe et bénéficiait des intérêts notionnels ; et la vente de la moitié du groupe Oney à la BPCE) ; et le groupe Adéo a réalisé un bénéfice net consolidé de 732 M€ en 2019.
HTM Groupe se porte bien (si l'on en croit les comptes Bolem publiés) ; mais là, pas de comptes publiés par HTM Groupe (c'est Thierry Mulliez qui est aux commandes, l'ancien "patron" de l'Association Familiale Mulliez, d'une discrétion bien "catholique"). Pas davantage de comptes consolidés par le groupe Acticall - Sitel (le Luxembourg est un pays d'accueil très discret) ; et pas davantage de publication des comptes consolidés pour Kiabi (Patrick et Gérard Mulliez sont fidèles à leur dicrétion légendaire) ; sans oublier Gérard Mulliez, le patriarche qui n'a publié aucun compte sur le groupe Agapes-Flunch (attention aux intoxications alimentaires éventuelles - on ne sait pas si le groupe pourra faire face financièrement !).
Bref ... L'opacité dans l'opulence. Et des plans sociaux pour Auchan, Alinea (via une cascade de sociétés : suraumarché, Holdinea, Aline Immo, et enfin Alinéa dans sa forme réduite) ... et quelques sociétés de fringues pour hommes (le nouveau groupe Happychic après toute une série de fusions entre Jules, Happychic et Brice). Il faut bien "profiter" du Covid pour nettoyer quelques sociétés.
Quand Challenges enterre la famille Mulliez dans son classement ... il se fonde sur quoi ?
B. Boussemart
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Bonjour
Macron et ses sbires tentent de force de nous faire porter un masque à l'extérieur, sans qu'aucune étude scientifique ne conforte un danger quelconque d'attraper le COVID dans les espaces ouverts, sauf sur des rassemblements où il est impossible d'avoir des distances "convenables".
Ils testent ainsi la capacité de résistance des français face à un totalitarisme de plus en plus évident, totalitarisme économique, social et maintenant "médical" ; malgré des avis très divergents dans ces trois domaines :
- économique : les aides à la finance ne doivent pas être contestées. Alors qu'il devient clair que nous allons dans le mur, avec des fermetures d'entreprises, des licenciements en masse, et des tentatives d'appliquer férocement les lois El Khomri (en fait lois déjà d'inspiration Macron) et Macron modifiant le droit du travail en faveur du patronat. Silence dans les rangs, sinon vous êtes virés ! Et on ne parle pas des milliards d'euros ou de dollars d'aides qui profitent surtout à la spéculation boursière mondiale. Nous sommes en faillite, les entreprises s'endettent de plus en plus (mais chut ...). Il n'y a que les critères de Maastricht, enfoncés, défoncés ... pour régir les règles budgétaires qu'on veut continuer à appliquer ... pour les pauvres.
- social : pas de contestation sur les objectifs sociaux. Pas d'initiatives populaires : la parole de "Saint" Macron est d'or. Demandez à ses amis financiers (ils savent où se trouvent l'or et les profits). Vous allez devoir travailler avec des masques, plus longtemps, être moins payés, voir réduire vos acquis syndicaux et sociaux sur les retraites (il a même renommé son secrétaire d'Etat "Mulliez" pour la réforme des retraites) ... Macron n'a rien lâché. Il va apppliquer son programme "Union Européenne" de régression sociale" pour mieux servir les intérêts des multinationales et de ses amis ; camarades, défendez vous, n'attendez plus rien des syndicats qui "négocient" quoi ? la longueur de la corde pour vous pendre ? Et attention : les révoltes ne font pas une véritable révolution, maintenant devenue nécessaire. Organisez vous entre vous, ensemble.
- médical. Il cherche de force à nous faire avaler les positions des laboratoires qui ne nous ont fourni, ni masques, ni respirateurs, ni médicaments de lutte contre le Covid, et encore moins de vaccins. Laboratoires qui continuent à faire de superprofits sur les dos de la protection sociale, donc de vos cotisations. Et de critiquer tout ce qui vient de "l'extérieur" non capitaliste : les déclarations chinoises, à la trappe ; les déclarations de Poutine : de l'idéologie. Mais c'est quoi, les déclarations Macron ? De la m...
Il n'est pas fichu de proposer une ligne claire dans quelque domaine que ce soit. Mais attention : c'est voulu ; ce président est tout, sauf naïf : il défend des intérêts de classes, ceux de sa classe.
Il faut virer ce président d'urgence. Et ras-le-bol de tous les partis politiques (gauche "contestaire" comprise), qui jouent en fait le même jeu, en faisant semblant de le critiquer à seule fin de prendre sa place. Il faut changer ce système, cette place, et le monde absurde qu'ils nous préparent. Comme nous avons eu l'occasion de le dire à de multiples reprises, dans ce blog ou sur Radio Campus Lille : 1984 d'Orwell ... Non seulement nous y sommes .. Mais en pire.
B. Boussemart
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Bonjour
Un petit complément à l'analyse faite ce mercredi par André et votre serviteur sur Radio Campus Lille - voir l'article 344, ou l'émission sur https://www.campuslille.com/index.php/entry/bce-leurs-bons-calculs-economiques-sans-masque-ni-museliere
Les sociétés du CAC 40 sont déjà pour la plupart d'entre elles affectées par la crise, tant au niveau de leurs activités (ce sont les données consolidées que nous prenons, donc les données mondiales - pour ceux qui pensent que la globalisation est "tranquille") que de leurs résultats. Nous affinerons le tableau dès que les deux derniers groupes (Bouygues et Cap Gemini) auront publié leur résultat semestriel 2020.
A propos de résultat, groupe Auchan n'a toujours pas publié le résultat semestriel de 2020. Nous y reviendrons dès que ce sera fait. A noter que les groupes alimentaires se sont plutôt bien sortis de l'épisode Covid - il faut bien manger ...
Un premier semestre 2020 calamiteux pour les sociétés du CAC 40 ...Et ce n’est pas fini
Un petit tableau permet de récapituler les niveaux d’activités de 2019 et de 2020 pour les 6 premiers mois, ainsi que les résultats des sociétés.
Hors données de Bouygues et Cap Gemini non encore publiées pour le premier semestre 2020, les Chiffres d’affaires des sociétés du CAC 40 ont perdu plus de 116,8 Mds d’euros, soit une diminution de leurs activitésde 18% (Ces activités comprenant leurs extensions mondiales).
Les résultats sont encore plus catastrophiques. Alors que les groupes avaient déjà accumulé au 1ersemestre 2019 près de 50,3 Mds d’euros, le même semestre pour 2020 se traduit par une perte de 0,3 Mds d’euros. Ce sont donc 50 milliards de bénéfices qui se sont envolés sur les 6 premiers mois.
Dans le même temps, les groupes américains (qui dominent aussi bien le Dow Jones que le Nasdaq) progressent en chiffre d’affaires et en bénéfices nets(à la seule exception d’un recul mineur de bénéfices pour Alphabet-Google.En termes de capitalisation boursière, la seule société Apple réalise une capitalisation plus importante (1650,9 Mds d’euros) que l’ensemble des sociétés du CAC 40 (un peu moins de 1532,4 Mds d’euros).Bien évidemment, ces capitalisations des groupes américains et des groupes chinois ayant également investi dans les nouvelles technologies ont de moins en moins de rapport avec la réalité économique de leurs activités, et encore moins de leurs résultats.C’était déjà le cas fin 2019. C’est de plus en plus vrai actuellement. Les injections monétaires ne servent pas fondamentalement à réorienter le système capitaliste vers des cercles vertueux de «destruction créatrice», mais à spéculer de plus belle.
Plus dure sera la chute.
©B. Boussemart –7 août 2020
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Dans l’émission des Bons Calculs Economiques du mercredi 5 août 2020, nous évoquerons les problèmes suivants :
Ecouter cette émission : https://www.campuslille.com/index.php/entry/bce-leurs-bons-calculs-economiques-sans-masque-ni-museliere1. Explosion du chômage à la fin du 1er semestre 2020...
Conclusion 1. On a constamment indiqué cela comme une conséquence "normale" du fonctionnement du capitalisme ... Et ensuite ?
2. Chute de l'activité économique ... Nous en sommes à la pire "récession" depuis la fin de la dernière guerre mondiale...
Conclusion 2. "récession " ou crise généralisée du capitalisme ?
3. Chute des bourses et des valeurs de la plupart des groupes mondiaux (à l'exception des GAFA). Les cours des GAFA faussent les résultats de l'ensemble de la planète financière ; ce qui fait illusion sur le "redressement" financier des indices boursiers. Cette chute rend totalement obsolète les classements des "fortunes" ... Challenges à la poubelle ...
Conclusion 3. Le capitalisme financier est bel et bien en faillite, malgré toutes les aides des banques centrales. Et ensuite ?
4. Bien évidemment, l'endettement se généralise (firmes, particuliers, Etats ...) et s'alourdit considérablement.
Conclusion 4. : la mécanique des banques centrales, les endettements cachés des groupes avec le rachat des obligations, font que les critères d'endettement sont également à la poubelle. Et surtout, qui va payer ?
5. Liaisons dangereuses entre l'endettement et les résultats réels des firmes. Les premiers résultats semestriels de 2020 indiquent la chute des profits, largement prévisible, que le Covid n'a fait que mettre en évidence, en accélérant le processus de dévalorisation du capital. La dévalorisation du capital est une "purge" capitaliste du système ... Mais l'ampleur de cette «purge»mène probablement à un cercle vicieux ... qui ne sera pas un processus de "destruction créatrice" à la Schumpeter ...
Conclusion 5. L'ampleur de la crise va conduire à une dégradation des économies, des modes de production et des niveaux de vie de l'immense masse des populations ...Que faire ?
6. D'autant que l'on sait déjà que le capitalisme des 3 dernières décennies a conduit à des inégalités jamais observées depuis la fin de la dernière guerre mondiale. Mais on sait tout cela depuis longtemps.
Conclusion 6. : qu'est-ce qui a été fait pour "gérer" ces inégalités et pourquoi cette "gestion" n'est plus possible, et n'est plus "justifiable". La lutte des classes devient une nécessité, en précisant de quelles classes on parle.7. La mondialisation est bel et bien en question. Mais il s'agit de la mondialisation capitaliste et financière. Car il y a toujours eu des mondialisations depuis le début de l'humanité.
7. Le combat passe par le destruction de cette mondialisation là. Avec quelle méthode, quels objectifs et quels moyens ? Car la dernière mondialisation est pour l'instant contrôlée par les groupes mondiaux, avec l'aide de tous les Etats de la planète, dans un cadre où la lutte entre un impérialisme américain de plus en plus contesté et un impérialiste chinois qui triomphe.
Conclusion 7. Nécessité vitale d'en finir avec ces deux impérialismes, et les appuis de leurs satellites (notamment l'UE, la Russie, la Turquie ...). Il est indispensable de mettre à jour l'illusion du «pouvoir des peuples»face à ces pouvoirs impérialistes. Quels sont les pouvoirs du peuple actuellement, face aux pouvoirs d’Etats qui se revendiquent «démocratiques», aux répressions policières,et à l’idéologie dominante du libéralisme ...?
Voir les expériences en France des «gilets jaunes», des grèves contre la réforme des retraites ...
Mais si toutes les conclusions ci-dessus conduisent à un diagnostic où c'est bien le système capitaliste qui est en question, alors il n'y a qu'une solution ... Changer le système.
Voir un diagnostic l’assemblée nationale qui pose en grande partie le problème : https://www.youtube.com/watch?v=cKSPnWxJQT0
Pourtant,... l'écologie n'est qu'une dimension du problème. Impossible de rester les bras croisés à attendre la catastrophe finale, ou l'arrivée d'une dictature mondiale de l'oligarchie capitaliste mondiale. Oligarchie qui "teste" en grandeur nature, aussi bien en France, que dans l'UE, qu'aux Etats-Unis ou en Chine, les capacités de résistance des peuples en leur imposant de plus en plus de mesures attentatoires à nos libertés ... de bouger, de faire, de penser etc ...
Par suite, nécessité absolue d'organiser les contestations qui naissent un peu partout.
(voir la contestation des ports du masque. par exemple:Jean-François Toussaint, Directeur de l’IRMES https://www.youtube.com/watch?v=gKERliih5PA)
Ce questionnement porte sur les "partis" dits d'opposition, qui ne proposent qu'une adaptation du système.
Il faut demander à ces partis (par exemple, ceux qui forment la "gauche" victorieuse à Marseille lors des municipales) :
-Quelles ruptures ils envisagent avec la finance ;
-Quelles ruptures ils envisagent avec le fonctionnement des firmes, des groupes ... (notamment les liens avec les divers niveaux de division du travail) ; avec la reconstitution d'un véritable droit de défense des travailleurs, afin d'éliminer toute forme d'exploitation du travail par une partie ou une autre de la société contre toutes les autres ;
-Quelle place joue le politique afin de restaurer un véritable espace démocratique ... qui ne se réduira pas à proposer des référendums ... mais devra redonner à chaque citoyen le pouvoir de contester, de censurer et d'éliminer tous les espaces de domination.
Si ces partis ne se mettent pas d'accord avec un programme clair de rupture totale avec le capitalisme, et comportant au minimum les 3 axes décrits, alors il faut qu'on prenne le pouvoir, à tous les niveaux.
Une première proposition, pour faire face aux municipalités qui imposent le masque dans les lieux dits «ouverts»...Ne plus aller dans ces lieux, et déserter les ruelles où se trouvent les magasins ...etc, puisqu’il s’agit de lieux «dangereux».
Tant pis pour les touristes qui risquent leur vie et celle des commerçants, puisque c’est pour leur bien.
De même, propositions aux syndicats:si le port du masque est obligatoire en lieu confiné, comme un site de production, ne plus aller dans ces lieux ...
Ce qui va conduire à l’équivalent d’une grève générale ...décidée en fait par les mesures liberticides du gouvernement Macron, des oligarques du CAC 40, et des autres grandes fortunes ...
Il est grand temps de se rebeller face à toutes ces mesures non seulement contradictoires, mais infondées, qui isolent les individus face aux pouvoirs capitalistes, qui instillent la peur ...Ce qui est d’autant plus insidieux que les ressorts de cette peur ne sont pas connus, et de plus en plus contestés par les scientifiques eux-mêmes.
B. Boussemart
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Bonsoir
Comme c'était largement prévisible, les premiers résultats semestriels des groupes montrent des baisses considérables d'activité (chiffre d'affaires) et de résultats net.
Entre le premier semestre 2019 et le premier semestre 2020 :
- le groupe Arnault (LVMH) a perdu 27% de chiffre d'affaires, et son résultat opérationnel courant est passé pour les six premiers mois de 5 295 M€ en 2019 à 1 671 M€ en 2020 ; l'action LVMH est passée de 415 € à mi-février 2020 à 385 €uros ce jour. Avec une capitalisation boursière de 194,46 Mds d'euros et un pourcentage détenu (le maximum - voir notre article 342) de 47,35%, la valorisation maximum de la famille Arnault serait de 92 Mds d'euros. Nous sommes donc loin des 100 Mds publiés par Challenges. Surtout qu'il faudrait retirer à ces 92 Mds toute une série d'éléments décrits dans notre article 342. Et la situation aurait été encore plus catastrophique si nous avions pris les titres Dior !!! Bref ... Challenges à la poubelle ...
- le groupe Pinault (Kering) a perdu 29,6% de chiffre d'affaires, et son résultat opérationnel courant est passé pour les 6 premiers mois de 2 252,7 M€ en 2019 à 952,4 M€ en 2020 ; l'action Kering est passée de 579,4 € à la mi-février 2020 à 483,2 € ce jour. La capitalisation boursière est actuellement à cette valeur (là encore sans compter l'endettement ...) de 61,018 Mds d'euros, la famille en possédant 40,97%. La fortune maximum serait donc de 25 Mds d'euros. Challenges a publié une fortune de 32 Mds d'euros ... Bref ... Challenges à la poubelle.
N'insistons pas. Nous avions dit au magazine Capital, qui nous a toujours fait confiance, qu'il était illusoire de valoriser les grandes fortunes cette année ; vu le contexte économique, financier et pandémique mondial. Désolé pour Challenges et ses brillants financiers, nous avions raison une fois de plus. Nos lecteurs pourront consulter les articles des années antérieures. Challenges vend du papier, pas de l'information.
B. Lecture
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